Des experts en entomologie et maladies transmissibles de l'Institut Pasteur et du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière ont mis l'accent, lundi à Alger, sur la nécessité d'éliminer les déchets ménagers et les eaux stagnantes, et ce, pour mettre fin aux nids du moustique tigre et diminuer leur prolifération. S'exprimant lors d'une conférence de presse organisée dans le cadre de la prévention des piqures du moustique tigre, les experts ont imputé la prolifération de cet insecte en Algérie, notamment au niveau des wilayas côtières, aux comportements du citoyen, notamment «l'accumulation des déchets ménagers au niveau des cités et aux différents types d'eaux stagnantes au niveau des maisons et près des agglomérations», relevant que ces endroits représentaient «des nids de reproduction pour cet insecte». Pour sa part, le professeur Idir Bitam, spécialiste en maladies infectieuses au niveau de l'institut Pasteur, a appelé à «la préservation de la propreté de l'environnement, à la fermeture des contenants de l'eau et à l'élimination des eaux stagnantes en vue de contrecarrer la reproduction du moustique-tigre et de tous les insectes qui sont à l'origine des maladies de la saison de l'été».