Œuvrer à la concrétisation du Front populaire solide auquel le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait appelé le 20 août dernier, et ce, avec la contribution de toutes les forces nationales en vue de «consolider l'immunité du pays et préserver sa stabilité, sa sécurité et son unité. Tel a été l'objectif du FLN, selon son secrétaire général, Djamel Ould Abbès. Dans ce contexte, Ould Abbès a indiqué, lors d'une réunion de concertation avec les partis de soutien à la continuité pour la stabilité, que son parti «a adhéré pleinement à l'idée de la constitution de ce Front et de sa concrétisation sur le terrain avec la participation de toutes les forces nationales vives (partis politiques, organisations nationales, estudiantines, syndicales, médias et organisations patronales) en vue de consolider l'immunité de l'Algérie, préserver sa sécurité, sa stabilité et son unité et de protéger les acquis des vingt dernières années». Aussi, a-t-il réitéré «la volonté de son parti à œuvrer avec tout un chacun pour édifier ce Front populaire qui sera un appui fort à l'Armée nationale populaire(ANP) et aux autres corps de sécurité dans la lutte contre le terrorisme et la corruption et dans la sécurisation des frontières». Concernant l'appel du président de la République à la constitution d'un Front populaire, Ould Abbès l'a qualifiée de «Déclaration du 1er Novembre 1954», dans le sens où l'objectif, est de «renforcer la capacité à faire face aux défis sécuritaires et économiques, à lutter contre toute forme de corruption et contre la drogue et à prémunir les générations montantes». Ainsi, l'impératif du moment demeure la conjugaison des efforts pour affronter tous les fléaux qui rongent la société et l'économie, et «contrer toutes les véhémentes campagnes et menaces visant à déstabiliser le pays et saper la souveraineté de sa décision» qui sont de mise, selon le SG du FLN ; d'où son renouvellement de l'appel du chef de l'Etat à «poursuive son œuvre pour l'étape à venir». Pour sa part, Belkacem Sahli, secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), et en sa qualité de coordinateur des partis de soutien à la continuité pour la stabilité et la réforme, s'est félicité de l'adhésion de ces formations politiques au «Front populaire solide» en vue de «préserver la souveraineté de décision, approfondir la démocratie et faire face à toutes les manœuvres, tant au plan interne qu'externe». Ces partis, ayant réaffirmé «leur soutien absolu au président de la République ainsi que leur appel à poursuivre la conduite du pays pour l'étape à venir», ont achevé leur réunion par une déclaration à travers laquelle, ils ont répondu présents à l'appel du président de la République tout en exprimant «leur adhésion pleine et totale» au «Front populaire solide», se disant disposés à participer à l'élaboration du projet de plate-forme de ce Front et à l'ouverture du dialogue avec toutes les composantes de la société en vue d'élargir cette participation afin d'atteindre les objectifs escomptés.