Une décharge anarchique longe le littoral de la belle ville balnéaire d'Aokas, en plus de défigurer toute une longue lande verte et ombragée située aux abords de la grande route et de la bleue, empoisonne la vie des riverains et les passagers vers les Hauts-Plateaux qui ne cessent de renifler constamment de mauvaises ordures et tantôt les fumées de ses incinérations, en guise d'odeurs marines. Un calvaire faut-il l'avouer que cette région endure indéfiniment, qui traine en longueur sans qu'aucune solution définitive n'en soit inscrite ni profile à l'horizon ! C'est en tout cas l'avis de ces citoyens qui n'ont d'autres alternatives que d'opérer des actions musclées pour riposter contre cet état de fait qu'ils rejettent disent ils en bloc, du fait que des solutions intermédiaires à même d'être mises en œuvre existent. C'est encore une ultime sortie qu'ils viennent de faire en ce début de semaine en procédant à la fermeture du siège de la commune, pour crier disent-ils haut et fort leurs ras le bol contre la gestion de cette décharge, dont le procédé archaïque et nuisible d'incinération appliqué pour l'heure qui du reste est à la base de la contestation est plus dangereux disent-ils, que le laisser en l'état. En fait ils dénoncent les émanations de fumées toxiques qui pénètrent en leurs domiciles même de jours comme de nuit empestant tout, empoisonnent leurs quotidien, engendrant nuisances et maladies…Les fumées abondantes entravent même la circulation sur la route nationale N°9 et causent des risques d'accidents avérées en raison de leurs présences en permanences, une voiture y a pris feu récemment. Les citoyens réclament que la municipalité de clôturer momentanément la décharge, de mettre à la disposition des quartiers des bidons et pourquoi pas mettre en œuvre le procédé de tri, avantageux selon ces mêmes interlocuteurs. Pour l'heure la ville d'Aokas est en colère contre ses élus et ne demandent que la levée de cette décharge de sa place actuelle ou la gérer selon des procédés modernes qui pourrait même être sources de rentabilité. Ce qui ne peut bien entendu se réaliser en un tour de main, quand bien c'est dans les vœux de la municipalité qui adhère aux exigences de bien être de ses concitoyens, mais n'a pas encore les moyens de cette politique. Des concitoyens qui souhaitent que leurs plages réputées et prises d'assauts en tout été sortent du calvaire et de l'emprise de ce dépotoir. Que des projets d'envergures dans le domaine touristiques soient inscrits et implantés en lieux et place de ce vidoir et qui serait générateur d'emplois et de richesse pour toute la région du Sahel. Il est temps de sortir de ce bras de force inutile, lever définitivement ce godet et penser aux véritables sources de développement de cette belle région.