La présidente de l'Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa Garcés, a exhorté lundi les pays membres de l'organisation à respecter les résolutions existantes sur la question palestinienne et le processus de paix au Moyen-Orient. «Nous sommes débiteurs vis-à-vis des Palestiniens», a déclaré Mme Espinosa Garcés avec un rappel de ce qu'elle avait dit alors qu'elle était candidate pour la présidence de l'Assemblée générale, ajoutant que «le peuple palestinien et moi avons appelé au respect des résolutions existantes à cet égard». «La seule méthode qui nous permettra de retrouver une paix durable et à long terme au Moyen-Orient ainsi que le bien-être du peuple palestinien est celle du dialogue et des moyens pacifiques.» (Maria Fernanda Espinosa) La présidente de l'Assemblée générale des Nations unies a, par ailleurs, appelé les États membres à traduire en actions concrètes les engagements qu'ils ont pris pendant le débat général. «Nous sommes mis au défi de traduire toutes les idées, les engagements pris et les défis posés en actions concrètes, marquées par une plus grande efficacité et un plus grand impact dans la vie des personnes, surtout dans la vie de celles qui ont le plus besoin de cette Organisation.» (Maria Fernanda Espinosa) Le débat général de la 73e session de l'Assemblée générale a débuté le 25 septembre et a pris fin lundi après-midi. Mme Espinosa Garcés y a exprimé sa reconnaissance aux 121 chefs d'État et de gouvernement ainsi qu'aux autres représentants de haut niveau ayant pris part aux discussions de cette année. Elle s'est ainsi félicitée de la quasi-unanimité de ces derniers pour déclarer le multilatéralisme comme l'unique réponse aux problèmes que l'humanité affronte. Des conflits au terrorisme et à la prolifération nucléaire, des changements climatiques et des catastrophes naturelles à l'augmentation des inégalités et de la pauvreté, de la migration et des réfugiés à la santé et à l'éducation, l'impact des nouvelles technologies et le monde du travail, il a été reconnu que nous faisons face à des défis communs qui requièrent des réponses communes, a insisté Mme Espinosa. D'après elle, «le développement durable et la menace des changements climatiques sont les thèmes les plus mentionnés par les dirigeants pendant le débat». Une «clameur» s'est ainsi élevée à l'Assemblée en faveur d'actions rapides et efficaces pour le financement et la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat.