La version Zetchi aura-t-elle mis K.O. l'ex-DTN ? Tout porte à le croire si l'on analyse ces deux versions. La première frappe du président de la FAF fut un signal qui annonce que le combat des mots inauguré par Rabah Saâdane, ne pouvait convaincre son monde. «Comment pouvait- il avancer que nous l'avons fait remplacer par Bouras, voilà un mensonge qui est loin de l'honorer ?» devait-il marteler, lors de sa conférence de presse animée ce dimanche à Tlemcen. Il complétera ses propos en disant «le remplacement d'une personne invitée es qualité est impossible. Nous ne pouvons pas solliciter la FIFA pour un éventuel remplacement de la personne préalablement désignée pour assister au congrès de Londres. Comment oserions-nous faire cette erreur, celle de remplacer M. Saâdane par M. Bouras ? Ce qui est quasi impossible. Par contre, il faut aussi savoir que M. Saâdane a passé plus de temps sur les plateaux télés pour expliquer les motifs de sa démission que d'expliquer son projet de programme de la DTN qui n'a jamais été présenté depuis les 12 derniers mois... Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ?» Sur ce manquement, les personnes présentes dans la salle se sont interrogées sur le silence du président de la FAF sur cette non-présentation du programme depuis son installation. Accentuant ses coups, il haussera le ton avec ironie en s'interrogeant sur le fait qu'il démissionne parce qu'il n'a pas reçu son visa ?!!! Il a inventé des histoires farfelues. «M. Bouras est parti le 20 septembre en compagnie du sélectionneur en Angleterre pour rencontrer le joueur Berrahma... A ce moment-là, Belmadi a demandé au secrétaire général de la FAF de solliciter une accréditation pour M. Bouras, la FIFA aurait donné son accord mais sans prise en charge. Dans cet élan de communication, il informa l'assistance qu'à aucun moment la FAF n'a envisagé sa séparation avec le DTN. Une réaction qui semble expliquer que l'état des lieux de notre football qui des situations qui le font retarder de ses engagements et notamment de son développement. Outre ce dossier, d'autres questions ont été soulevées et restent encore sur le terrain de la discussion et des commentaires. L'arbitrage et la violence, voilà deux faramineux dossiers qui traînent encore et dont la solution n'est pas encore pour demain. Des exemples ont été donnés par deux entraîneurs de nationalités étrangères. Le premier, celui du PAC, qui avait tenu à rappeler aux médias qu'il n'est pas un jeune mais un homme du football, «je suis un professionnel, disait-il, venu en Algérie en laissant derrière moi une famille pour vivre des moments aussi regrettables, je ne suis pas d'accord'. Il promet de dénoncer le mal du football aux instances internationales. «Ce n'est pas de cette sorte que vous pouvez développer votre football, il est regrettable que des arbitres détruisent votre football, je suis jeune et je connais très bien de sport. J'ai toujours douté, du mal que l'on veut à cette équipe qui est la mienne et pour laquelle je me défoncerai, aujourd'hui, j'ai compris qu'elle est la cible... Votre football ne mérite pas tout ça.» Un autre entraîneur, déçu par le niveau de l'arbitrage, promet, lui aussi, de ne pas en rester là... Ainsi l'arbitrage longtemps dénoncé par les entraîneurs nationaux, revient au galop en ce début de saison à la «Une» des dénonciations et des critiques. Hamar président de l'Entente de Sétif a, lui aussi, tiré à boulets rouges sur le président de la Commission d'arbitrage qui l'accuse d'être à l'origine de ces scandales à répétitions.