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Il y a 57 ans, des Algériens ont été massacrés à Paris, capitale des droits de l'Homme
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 10 - 2018

Il y a 57 ans, des Algériens ont été massacrés le 17 octobre 1961 à Paris par la police française au cours d'une manifestation pacifique pour l'indépendance de l'Algérie en pleine Guerre de libération.
Ce jour-là, les Algériens de Paris et sa banlieue, hommes, femmes et enfants, avaient décidé de braver le couvre-feu appliqué uniquement aux personnes au faciès maghrébins. Préparée par la Fédération du Front de libération nationale (FLN) de France, la manifestation pacifique a connu une répression des plus sanglantes en plein cœur de Paris au moment où des négociations entre le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) et le gouvernement français se déroulaient en Suisse.
Des milliers d'Algériens, rappelle-t-on, ont été tués et blessés, et dont un nombre important a été jeté à la Seine par la police française. La commémoration de ce massacre, en pleine capitale des droits de l'Homme, se déroule cette année dans un contexte particulier dans le sens où cela intervient à quelques semaines de la reconnaissance officielle, 61 ans après, sur la responsabilité de l'armée française au sujet de la disparition et de l'assassinat de Maurice Audin, mathématicien qui militait pour l'indépendance algérienne. Pour les crimes du 17 octobre 1961, la seule réaction officielle des gouvernements français qui se sont succédés était celle du Président François Hollande, en 2012, qui a reconnu «avec lucidité», au nom de la République, la «sanglante répression» au cours de laquelle ont été tués «des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance».
En 2017, une lettre adressée au président Emmanuel Macron a été déposée à l'Elysée dans laquelle des personnalités, historiens et membres du mouvement associatif lui ont demandé d'aller dans le sens de sa déclaration d'Alger qualifiant la colonisation de «crimes contre l'humanité». Ils lui ont demandé, à cet effet, de reconnaître officiellement la responsabilité de l'Etat français dans le massacre d'Algériens à Paris. Leur requête est restée lettre morte et aucune réponse ne leur a été fournie à ce jour. Dans une pétition lancée samedi dernier, plusieurs associations françaises, syndicats et partis politiques ont réitéré cette demande, souhaitant «une parole claire» des autorités françaises sur ce drame. «Que le président de la République, au nom de la France, confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'Etat».


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