Le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika a ordonné au gouvernement la prise en charge immédiate des victimes des dernières intempéries, a indiqué le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui. Intervenant lors de l'ouverture des travaux de la rencontre nationale sur la gestion des risques des catastrophes, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bédoui a fait savoir que le président Bouteflika a ordonné la prise de mesures urgentes en vue d'effacer les séquelles des dernières intempéries ayant touché plusieurs wilayas et la prise en charge immédiate de leurs victimes. Le ministre de l'Intérieur devait ajouter que la même instruction fait état également de l'anticipation au futur de ces risques, à travers une bonne préparation tout au long de l'année. Pour rappel, la rencontre nationale sur la gestion des risques de catastrophes est placée sous le thème «Pour une plus grande capacité de résilience». A ce propos, le ministre a affirmé que le président de la République avait accordé «une période de six (06) mois pour procéder à l'actualisation de la stratégie nationale de prévention contre les risques des catastrophes naturelles et à la définition de ses perspectives à l'horizon 2030, parallèlement aux stratégies locales spécifiques à chaque wilaya qui tiennent compte des caractéristiques de chaque région et aux plans d'action sectoriels pour la même période visant à mettre en œuvre la stratégie nationale, conformément aux recommandations des Nations-unies en la matière». «Les décisions du président Bouteflika et son appui important à cette rencontre se veulent une feuille de route pour les participants, appelés à s'enquérir de la réalité sur le terrain lors de la formulation de leurs recommandations relatives à la stratégie, tout en plaçant la prévention et la gestion des risques des catastrophes au cour de l'approche de gestion centrale ou locale et en mettant l'accent sur le rôle de la société civile et du citoyen, en tant qu'acteur essentiel dans cette équation complexe, en ayant un comportement civilisé envers son environnement», a-t-il ajouté. Toujours et au sujet des dernières intempéries, il est à signaler que cet état de fait a causé la mort de plusieurs personnes et la perte d'un nombre important de biens dont des habitations. Contrairement aux pays développés, les citoyens algériens continuent toujours de négliger une importante opération liée à ces catastrophes à savoir : L'assurance de l'habitation. Hormis les véhicules et la «peur» d'être verbalisés par les services de police, la majorité des citoyens «tournent le dos» à l'assurance de l'habitation et des autres biens. Cet état de fait pénalise le citoyen qui, en cas de de sinistre, de dégât provoqués par les eaux, incendie, vol et catastrophe naturelle... les propriétaires non assurés devraient assumer seuls, l'entière responsabilité financière des dommages enregistrés. Même si le logement est détruit par un incendie accidentel et que le citoyen n'a pas d'assurance, il ne sera pas indemnisé. Ces dégâts enregistrés dans plusieurs régions donneront-ils à réfléchir aux citoyens qui seront obligés de se rendre chez les compagnies d'assurances afin de déclarer leurs biens ? L'organisation des journées d'études sur les assurances des habitations et des biens sera très bénéfique pour le citoyen afin de le sensibiliser à ce sujet. En somme, l'absence de toute indemnisation des assurances pour l'instant a contraint le chef de l'État de venir en aide aux citoyens. A ce sujet, une mesure clémente a été décidée par le président de la République, celle de la prise en charge immédiate par le gouvernement des victimes de ces dernières intempéries.