La 2ème édition de la Conférence internationale des ONG africaines membres de l'ECOSOC des Nations unies s'est clôturée, hier à Alger, par l'adoption de plusieurs mesures au profit de la lutte contre le flux migratoire en Afrique et promouvoir un climat favorable pour la jeunesse africaine pour qu'elle ne quitte pas son continent. En marge de la clôture des travaux de la 2ème Conférence internationale des ONG africaines membres de l'ECOSOC, la déclaration finale de conférence a été lue en présence des participants, représentants des autorités algériennes, ainsi que des ONG africaines, représentants également de la société civile africaine. La déclaration de cette conférence exprime la volonté des ONG africaines à créer un climat propice pour les jeunes, pour ainsi accélérer le processus du développement économique et social afin de lutter contre le phénomène de la migration. Il est précisé dans la déclaration distribuée aux journalistes et lue à la cérémonie de clôture «l'attachement à l'Union africaine qui est l'incarnation de notre idéal unitaire, le socle de notre solidarité et le cadre privilégié de notre action». Par ailleurs, les enjeux de la Conférence d'Alger tournent autour de «l'imprégnation des idéaux de liberté, démocratie, de justice, de paix, de solidarité et de promotion et protection des droits de l'Homme et des Peuples». Les participants à la Conférence d'Alger conviennent ainsi «d'agir ensemble en tant que force de proposition bâtisseur, partenaire incontournable dans l'édification de l'Afrique que nous voulons». Il est également révélé «la participation massive à la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et parrainer le projet de mise en place de la plate-forme initiative agenda 2063». La déclaration conjointe souligne, impérativement «d'investir et œuvrer sans relâche au renforcement des liens d'amitié et de solidarité entre tous les acteurs de la société civile africaine». D'autre part, il est appelé à la promotion d'un dialogue inclusif entre les différents acteurs pour le développement de l'Afrique, ainsi que la nécessité d'associer de manière effective la société civile dans le processus de prise de toutes les décisions, engageant l'avenir de l'Afrique». Ainsi, il a été fait appel à «la création d'un fonds d'assistance et de promotion des actions de développement initiés par la société civile africaine». Les participants ont mis l'accent, dans les recommandations sur «la nécessité de promouvoir l'entrepreneuriat, l'innovation l'industrialisation inclusive pour jeter les bases d'un développement pérenne de l'Afrique». Participer à «la création de conditions politiques et sociales permettant pour lutter notamment contre la migration irrégulière, la fuite des compétences ainsi que les capitaux, à travers notamment l'encouragement des investissements ciblés vers le développement et la création de l'emploi au profit des jeunes et femmes, l'innovation et l'industrialisation inclusive et durable». Pour le président du Comité d'organisation, Ali Sahel, les assises d'Alger, tenues sous le thème: «Impliquer l'Afrique pour faire face à la crise migratoire», ont permis de débattre sur la crise migratoire dans toutes ses dimensions et déboucher sur «l'élaboration de plusieurs propositions devant être soumises aux instances africaines et internationales, à même de contribuer à la prise en charge sérieuse de la question migratoire, qui ne cesse de prendre de l'ampleur ces dernières années». La plénière de ce mercredi a été notamment consacrée à l'intervention d'économistes et experts sur la thématique relative à «la lutte contre la pauvreté, automatisation des jeunes et femmes en Afrique». Durant les deux premières journées, les participants à la Conférence ont salué les efforts de l'Algérie en Afrique, notamment sa participation dans la prise des décisions relatives à la question de la migration clandestine au sein des Nations unies et de ses efforts pour le respect des droits de l'Homme. Ils ont mis en exergue, à cet égard, la culture de la paix et de la réconciliation adoptée par l'Algérie dans le traitement des crises et conflits. Ils ont également rendu hommage à l'Algérie pour les moyens mobilisés afin de tenir cette conférence africaine, qui a réuni près de 300 participants, principalement des acteurs de la société civile, venus de 30 pays d'Afrique.