Dans le cadre de consolider les domaines de formation et d'instruction, l'Agence Spatiale Algérienne (ASAL) et la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), ont signé, hier, à Alger, une convention de partenariat et de coopération pour l'échange d'expériences et d'expertises techniques. La cérémonie de signature a été présidée par le Directeur général (DG) de la Sûreté nationale, le Colonel Mustapha El-Habiri et le président de l'ASAL, Azzedine Oussedik, en présence de cadres de la DGSN, ainsi que de représentants de l'Agence. Cette convention a, pour objectifs, de « consolider les domaines de formation et d'instruction, particulièrement en matière d'utilisation de nouvelles technologies et de ses applications, en vue d'assurer un suivi permanent du trafic routier, la poursuite des véhicules suspects et la vérification de leurs plaques d'immatriculation, sur les routes, en cas de signalements ou d'annonces de vol de véhicule ». Dans une allocution, lue en son nom par le Contrôleur de police, Zinedine Maakouf, le Colonel El-Habiri a affirmé que la DGSN « œuvre sans relâche à assurer les techniques et technologies les plus récentes pour contribuer, de manière effective et efficace, à la lutte contre la criminalité. M. El-Habiri a cité, à ce propos, la mise en place d'«une série de mécanismes pratiques reposant sur des méthodes scientifiques développés, à même de permettre à la police de se mettre au diapason de la politique nationale de l'activité spatiale, décidée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». «Notre présence aujourd'hui au siège de cette Agence, abritant en son sein des compétences scientifiques intéressées par la recherche et l'innovation, témoigne de notre fierté du progrès fulgurant réalisé par cet établissement et du rôle central et déterminant qu'il joue dans l'accompagnement des secteurs publics, pour davantage d'efficience et un suivi efficace sur le terrain des projets de développement du pays», a ajouté M. El-Habiri. Il a indiqué, en outre, que la police algérienne «s'emploie toujours à encourager toute initiative scientifique susceptible de contribuer à la promotion de l'action sécuritaire et à l'amélioration de sa performance, à travers le recours aux technologies, dans le respect des lois de la République et des principes généraux des droits de l'Homme». A ce propos, le colonel El Habiri a affirmé que «la concrétisation du contenu de cette convention aura, certainement, un impact positif, d'autant qu'elle représente une valeur ajoutée pour le renforcement des relations de partenariat entre deux importantes institutions empruntant la même direction, au service de la sécurité nationale». De son côté, M. Oussedik a indiqué que cette convention «vise à établir un véritable partenariat entre la DGSN et l'ASAL dans le but de contribuer à la modernisation des outils de prise de décision, en recourant aux données spatiales». Aussi, la convention a pour objectif de «définir le cadre général de la coopération en matière d'exploitation des systèmes spatiaux nationaux (PSN) d'observation de la terre mais aussi des systèmes d'information géographique (SIG), en vue de contribuer à la réalisation des cartes thématiques, des bases de données, des SIG et des systèmes de télécommunications», a encore précisé le même responsable. En vertu de cette convention, l'ASAL assurera tous les moyens nécessaires à la DGSN notamment pour «la prise de photos et l'élaboration de cartes "plan large" afin de repérer les sites géographiques, outre la réalisation de cartes spatiales détaillées sur des territoires précis relevant de la compétence de la DGSN, la conception, la réalisation et l'exploitation des données géographiques et l'échange de documents techniques relevant de la compétence des deux parties mais aussi l'échange d'information, de données et d'expertise technique et scientifique». Par ailleurs, l'Agence spatiale algérienne assure, à travers ses centres opérationnels, «des sessions de formation et le transfert du savoir en matière de télédétection, de SIG et de positionnement par satellite».