Durant une réunion du Conseil d'administration du département militaire effectuée en ce mois de décembre 2018, le ministre russe de la Défense a confirmé les pays auxquels la Russie donne la priorité dans le domaine de la coopération militaire et technique. Selon Sergueï Choïgou, il s'agit toujours de la Chine, de l'Algérie, de l'Inde, du Vietnam et de l'Egypte. «La Chine, l'Algérie, l'Inde, le Vietnam et l'Égypte sont les pays prioritaires de la Russie pour sa coopération militaire et technique, a déclaré mardi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou . «Les événements dédiés à la coopération militaire ont concerné cette année 98 pays. Dans le domaine de la coopération technico-militaire, la Chine, l'Inde, l'Égypte, l'Algérie et le Vietnam sont restés nos partenaires prioritaires. Nous avons accru les contacts militaires au sein de l'ASEAN», a-t-il déclaré. À la mi-novembre, lors de sa visite à Alger, Viktor Bondarev, président du comité de la défense et de la sécurité du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du Parlement russe) a discuté de la coopération militaire entre la Russie et l'Algérie avec des représentants du ministère algérien de la Défense. Ce dernier a évoqué la possibilité de la création d'une entreprise conjointe de fabrication, de réparation, de prolongation de la durée de vie et d'élimination des munitions guidées et non guidées en Algérie a été examinée. La Russie envisage de renforcer ses livraisons d'armes en Algérie. L'ALGERIE ET LA RUSSIE PROJETTE LE DEVELOPPEMENT POUR UTILISATION DE L'ENERGIE ATOMIQUE La porte- parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a affirmé que L'Algérie est l'un des principaux partenaires en Afrique et dans le monde musulman pour la Russie. L'agence Russe d'information a rapporté que Moscou et Alger se sont beaucoup plus rapprochés ces derniers temps pour plus développer un partenariat stratégique promoteur notamment dans de nombreux domaines. La dernière visite du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel en Russie survenue le 19 février 2018 dans laquelle Les deux parties ont abordé la coopération dans le domaine militaire, l'énergie, le nucléaire civil et l'économie a été très importante et stratégique pour les relations actuelles entre les deux pays. Plusieurs sujets de partenariats concernant la coopération militaro-technique, scientifique, énergétique, industriel et culturel ont été revus avec son homologue Serguei Lavrov, le secrétaire du Conseil de sécurité Nikolai Patrouchev et avec le vice-président du Conseil de la fédération «Parlement Russe» Oumakhanov. A souligner que durant sa visite en Algérie en 2006, le Président Vladimir Poutine a donné un énorme souffle au partenariat stratégique signé entre l'Algérie et la Russie en 2001 à Moscou, en effaçant la dette militaire algérienne de 4,7 milliards de dollars. Profitant de l'apaisement financier des années 2000 due au prix élevé des hydrocarbures, l'Algérie a mené un vaste programme de réarmement de son armée, par l'acquisition de nouveaux équipements sophistiqués et la modernisation des plus anciens. La Russie a été le principal partenaire de l'Algérie dans l'effort de remise à niveau de son armée. A précisé l'agence Russe. L'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm SPIRI a cité, l'ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans, entre 2006 et 2007 ou' l'Algérie a été classée comme le premier client importateur d'armes russes, s'élève à un montant total de 15 milliards de dollars. La livraison de la totalité des commandes se finalisera entre 2015 et 2020. En 2011, cette source indique que, l'Algérie a acheté des dispositifs de missiles, anti-missiles, de défense aérienne, des chars et des avions d'entraînement pour un montant de 13 milliards de dollars. Deux sous-marins, de classe Kilo, ont également été commandés en 2013. Or, l'Algérie est devenue le troisième client en matière d'achat d'équipement militaire de la Russie, derrière l'Inde et la Chine, avec 80% d'armement Typiquement Russe. gie atomique. L'agence russe Rosatom a annoncé que l'Algérie projetait la construction d'une centrale nucléaire avec un réacteur à eau pressurisée en 2025.