«L'année 2019 sera celle des performances jamais atteintes ces dernières années», c'est ce à quoi se prépare le Groupe Sider sous la direction de son Président-directeur général Lakhdar Aouchiche. Cette déclaration tire sa substance des résultats enregistrés l'année écoulée malgré les perturbations qu'a vécues le complexe sidérurgique El Hadjar. Elles sont également argumentées par la mise en œuvre de la 2ème phase du plan d'investissement. Sous le contrôle de cadres algériens, ce plan prévoit de replacer le Complexe Sidérurgique El Hadjar en tête de liste des facteurs de développement de toute la région. A l'exemple de celle socio-économique qui permettra de créer richesses et emplois. Ce qu'il a déjà entamé en 2018 en lançant, sous le contrôle de ces mêmes cadres algériens, la première étape du plan d'investissement. Ce qu'il a, également démontré, en planifiant d'injecter une enveloppe financière de, 46 milliards DA. Elle est destinée à l'exécution de la deuxième tranche du plan d'investissement. En ce début d'année 2019, celle-ci est bien avancée grâce aux compétences algériennes. Il faut préciser que ces dernières ont répondu positivement à l'appel de leur employeur d'assurer quantité et qualité pour une bonne exportation des produits sidérurgiques algériens sortis tout droit des installations du complexe sidérurgique. Et pourtant, durant quelques semaines, ils avaient été perturbés par certains manipulateurs dont Mittal Steel. Ils s'étaient fixé comme objectif de faire du géant de la sidérurgie algérienne et un des plus importants d'Afrique, un tas de ferraille. Il faut dire que les performances réalisées depuis la reprise en main du groupe Sider par Lakhdar Aouchiche, sont principalement dues au lancement des deux plans d'investissement. Ce qui a permis au groupe de révélé des projections 2019 prometteuses avec un bon taux de production. Ce que révèlent, du reste, les perspectives de développement mises en relief avec une croissance inclusive inscrite par les cadres sidérurgiques algériens au titre de défi majeur. «Tous les cadres et agents sidérurgiques ont convenu qu'avec les investissements engagés par l'Etat pour la matérialisation de la 1ère et la 2ème phase du plan, rien ne peut s'opposer aux performances que nous envisageons atteindre», a indiqué le P-dg du groupe Sider. Il a également souligné l'engagement de tout un chacun à assurer le développement de l'entreprise. C'est que les perspectives de l'entreprise complexe Sider sont déjà tracées avec des projections très prometteuses à court terme. Dans les propos de la majorité des cadres interrogés, l'on souligne l'augmentation déjà enregistrée dans la production au lendemain de la réception de la 1ère phase. Par contre, une incertitude liée aux actes de déstabilisation que tenteront de commettre les nageurs en eau trouble. Nos interlocuteurs affirment qu'il faut suivre rigoureusement certains d'entre-eux. L'allusion doit être bien étudiée par les gestionnaires du complexe. «Ils entourent tous ce qui a pour nom facteur de croissance. Particulièrement ceux inscrits au lendemain de la réception de la 1ère phase et la 2ème d'investissement en cours. Il ne faut pas oublier que malgré les efforts financiers consentis par l'Etat et les travailleurs, le complexe sidérurgique El Hadjar pourrait se retrouver confronté à des problèmes. Ils seront créés par ceux qui voient d'un mauvais œil la reprise de la production appelée à être réalisée grâce à la stabilité», ont-ils ajouté. Ce à quoi répond le P-dg du groupe Sider qui, contacté, a affirmé : «Nous avons réussi à mettre à plat certaines difficultés. Notre satisfaction est de voir que tous les cadres agents sont impliqués pour travailler dans le sens non seulement des intérêts de l'entreprise mais, également, de leur avenir. C'est pourquoi nous demandons à tous d'être déterminés dans la démarche visant à mieux maîtriser la production et le suivi des installations», dira Lakhdar Aouchiche ouvert au dialogue. Tout le contraire de son collaborateur directeur général du complexe sidérurgique El Hadjar Chems Eddine Matallah. Totalement enfermé dans son bureau, il évite tout contact avec la presse y compris celui téléphonique. Ce qui ne permet pas d'éclairer l'opinion publique sur les perspectives du complexe sidérurgique El Hadjar dont dépendent des centaines de milliers de familles.