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16% des enfants africains bénéficient d'une protection sociale
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 02 - 2019

La grande majorité des enfants dans le monde ne bénéficient pas de couverture sociale notamment en Afrique où le taux global des enfants qui ont une protection sociale n'excède pas 16%, a indiqué l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport publié mercredi sur son site web.
«Il existe des preuves claires indiquant que les transferts en espèces sont essentiels pour casser le cercle vicieux de la pauvreté et de la vulnérabilité. Pourtant, seulement 35 % des enfants dans le monde sont couverts par une protection sociale», a affirmé le rapport de l'OIT élaboré conjointement par l'Unicef (Fonds des nations unis pour l'Enfance). Les chiffres divulgués par le rapport placent l'Afrique au dernier du classement puisque seulement 16 % des enfants du continent bénéficie d'une protection sociale, contre 87 % des enfants couverts en Europe et en Asie Centrale, 66 % aux Amériques et 28 % en Asie. Parallèlement, les auteurs du rapport ont révélé qu'un enfant sur cinq vit dans les formes de pauvreté les plus extrêmes (avec moins de 1,90 dollars par jour), et presque la moitié des enfants dans le monde vivent dans une pauvreté «modérée» (avec moins de 3,10 dollars par jour).
«Presque partout, la pauvreté affecte les enfants de façon disproportionnée, car ils ont deux fois plus de probabilités de vivre dans l'extrême pauvreté que les adultes», ont-ils déploré. Pour remédier à cette situation, les auteurs du rapport ont appelé à une expansion rapide des allocations familiales et destinées aux enfants, permettant d'atteindre une protection sociale universelle pour les enfants. Ils ont considéré que ces aides sont un élément essentiel des politiques visant à améliorer l'accès à l'alimentation, la santé et l'éducation, tout en réduisant le travail des enfants ainsi que la pauvreté et la vulnérabilité des enfants. Ces aides permettent également, selon eux, d'atteindre les objectifs de développement durables (ODD).
Ce rapport a fait observer que la protection sociale universelle pour les enfants n'est pas un privilège réservé aux pays riches. «Plusieurs pays en développement ont atteint cette couverture universelle ou presque, comme l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Mongolie et l'Afrique du Sud». Mais dans beaucoup d'autres pays, les programmes de protection sociale pour les enfants rencontrent des difficultés car leur couverture est limitée, le niveau des allocations inapproprié, et les institutions sont fragmentées et faibles, ont-iIs fait observé. «Des gouvernements qui ont des programmes de consolidation budgétaire réduisent même les allocations, au lieu d'élargir leur couverture en application des objectifs de développement durable auxquels les pays se sont engagés», ont-ils fait remarquer. Pour la directrice du département de la Protection Sociale à l'OIT, Isabel Ortiz, il est possible de réduire la pauvreté des enfants très rapidement grâce à une protection sociale appropriée.
Pour sa part, la Directrice adjointe et cheffe de la politique sociale à l'Unicef, Alexandra Yuster, a fait remarquer que les enfants sont les plus touchés par la pauvreté car ses conséquences peuvent perdurer toute leur vie. «L'alimentation insuffisante, et les années sans éducation aboutissent souvent à une tragédie individuelle qui se répercute sur leur communauté et la société», s'est-elle alarmée. «Il faut que les pays fassent des enfants leur priorité et que tous bénéficient d'une protection sociale pour mettre vraiment fin à la pauvreté», a-t-elle recommandé en appelant les pays à faire des enfants leur priorité et faire en sorte que tous bénéficient d'une protection sociale pour mettre vraiment fin à la pauvreté. De son côté, la responsable du programme Protection sociale et de politique sociale à ODD Francesca Bastagli, a déclaré que les politiques et les systèmes de protection sociale peuvent faire une grande différence et constituent l'un des principaux instruments à la disposition des gouvernements pour lutter contre la pauvreté et les inégalités.
Loi sur la protection de l'enfance : les textes d'application sont au niveau du SG du Gouvernement
Les textes d'application issus de la loi de 2015 relative à la protection de l'enfance se trouvent actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, a déclaré lundi à Tipasa, la déléguée nationale de la promotion et de la protection de l'enfance (ONPPE), Meriem Cherfi. Signalant la préparation, en cours par son Organe, pour la première fois en Algérie, d' «une banque nationale de données sur la situation de l'enfance, à l'échelle nationale», Mme Cherfi a estimé, dans une déclaration à l'APS, que «notre pays a franchi de grands pas, en matière de protection et promotion des droits des enfants» à travers, a-t-elle dit, «l'arsenal juridique permettant la consécration de cet objectif».
La responsable, accompagnée par le wali de Tipasa Mohamed Bouchama, lors d'une visite dans la wilaya, a souligné que les textes d'application issus de la loi de 2015 se trouvent actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement pour examen «avant leur promulgation prochaine». Elle a, par ailleurs, fait part de préparatifs en cours en vue de l'introduction, auprès du Président de la République, du premier rapport annuel de son organe relatif à la situation des droits de l'enfance, depuis sa création en 2015 et sa désignation à sa tète en 2016. «Nous visons la promotion de l'ONPPE en référent national en matière des droits des enfants», à travers la mise au point d'une plate forme de données ou banque d'informations sur la situation de l'enfance en Algérie (comme stipulé par la Loi sur l'enfance), a-t-elle ajouté.
Selon les prévisions de Mme Cherfi, les premiers indices sur la situation de l'enfance en Algérie seront annoncés en 2019, sachant que les informations en question «seront actualisées de façon périodique», a-t-elle encore dit, et que ce projet «requiert une plate forte numérique pour son lancement». «Cette banque d'information est un outil nécessaire pour avoir une vision claire sur la situation de l'enfance en Algérie, avant de faire un diagnostic de l'état des lieux et de mettre au point une feuille de route, en vue d'une stratégie pour le secteur», a-t-elle estimé. Durant ses haltes successives à l'hôpital mère-enfant, à l'université de Tipasa et à la bibliothèque principale de lecture publique de la ville, la responsable n'a pas manqué de rappeler l'impératif de signaler toute atteinte à l'enfance, à son Organe, à travers le numéro vert «1111», ou son site électronique.


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