Que se passe-t-il de conforme à la réalité au Venezuela, et pourquoi le Bolivar, la monnaie du Venezuela a été dévaluée de 96% ? Le pays qui possède les réserves de pétrole les plus importantes du monde, n'arrive plus selon les reportages, et articles de presse à achalander ses étals, pour nourrir sa population. On ne trouve plus de médicaments même dans les hôpitaux, à cela s'ajoute l'exode d'une partie de la population vers le Brésil ou la Colombie estimée à 1 million de personnes dont des femmes et des enfants en bas âge, et un climat de guerre civile entre les partisans du président élu Nicolas Maduro, et une opposition composée de la classe moyenne qui a organisé plusieurs manifestations pour demander le départ de N. Maduro le jugeant responsable de tous les maux du pays, dont le plus grave après les pénuries, est la chute de la valeur de la monnaie bolivarienne, et une inflation galopante qui semble inarrêtable, surtout après le durcissement des sanctions américaines. Les mesures de rétorsion prises par les Etats-Unis principalement contre la principale ressource énergétique, qu'exporte la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA, a pour objectif d'attiser le mécontentement de la population, et de précipiter la chute du président Maduro, au profit d'une direction politique plus libérale. Il est avéré que les réserves de pétrole du pays, sur laquelle lorgnent pas mal de pays occidentaux, pourraient faire changer de main, le leadership qu'exerce actuellement l'Arabie Saoudite sur l'OPEP et les pays non membres de l'OPEP avec à leur tête la Russie. L'Impression qui se dégage de ce bras de fer entre les Occidentaux et le gouvernement de Maduro a des relents de la guerre d'avant les années 90. L'étranglement de l'économie vénézuélienne, est le principale obstacle pour réussir un tant soit peu sa relance économique, et discréditer une opposition ouvertement adossée sur les Etats Unis, certains pays de l'Union européenne, et de 12 pays d'Amérique Latine qui ont refusé de reconnaître la légitimité de l'Assemblée constituante, issue d'un référendum que l'opposition boycottera au profit du parlement considéré comme par la Colombie, le Pérou, le Costa Rica le Guatemala, le Panama, l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, le Honduras, le Mexique et le Paraguay comme l'Institution légitime et son président Juan Guaido après son auto proclamation en tant que chef de l'Etat par intérim comme l' interlocuteur avec les nations étrangères. Le président Trump le reconnaîtra instantanément, et quelques temps plus tard, c'est au tour de l'Espagne, de la France, et de l'Allemagne d'accorder leurs soutiens politiques à Juan Guaido, ce qui créera une situation inédite dans les relations internationales. Deux présidents pour un fauteuil de chef d'Etat. Pour l'heure, la Russie et la Chine ont bloqué par leurs droits de veto une résolution du Conseil de sécurité pour soutenir qui allait remettre en cause la souveraineté du Venezuela.