Le président de la fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi s'est félicité des premiers résultats de son bilan, deux années après élection à la tête de l'instance fédérale, soulignant que le travail entamé nécessitait du temps pour aboutir. "La première année était ponctuée de perturbations et de grandes pressions. Quand une nouvelle équipe arrive au Bureau Fédéral, il y a des objections et pressions quand vous vous trouvez sur le terrain. Depuis une année, les choses commencent à s‘améliorer ", a affirmé Zetchi samedi soir dans un entretien accordé à la télévision nationale. Zetchi avait été élu le 20 mars 2017 à la tête de la FAF, en remplacement de Mohamed Raouraoua, qui avait décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. "Au début, nous avons choisi de travailler sur trois axes, le premier était de ramener de la stabilité, deuxièmement la capitalisation du travail et enfin la continuité", a-t-il ajouté. Le président de la FAF a qualifié de "très lourd" l'héritage qu'il avait trouvé à propos de la situation générale du football national : " Ce que nous avons hérité est un héritage très lourd pour ce qui est du pourrissement qui était présent dans le football, lors des 20 dernières années. Nous n'avons pas trouvé une bonne situation à notre arrivée et c'est pour cela que notre travail demande du temps", a-t-il souligné. «Nous ne sommes pas venus pour régler des comptes» Poursuivant dans la lecture de son bilan, Zetchi a tenu à préciser que sa décision de diriger la FAF avait pour unique objectif de "donner un plus" au football algérien, et non pas pour "régler des comptes". " Nous sommes venus à la Fédération pour donner un plus au football national avec notre modeste expérience. Et cela gratuitement et par amour du football. Nous ne sommes pas venus pour régler des comptes ou bien pour laisser la situation footballistique se détériorer, ce n'est pas notre but". Zetchi a préféré d'"aller au bout des choses" pour apporter des solutions aux problèmes du football algérien, au lieu de "travailler la façade" représentée par l'équipe nationale. "Nous avions deux choix : le premier était de travailler sur la façade et ainsi s'occuper de l'équipe nationale qui est la vitrine ou bien de suivre un autre chemin, celui d'aller au bout des choses et de voir réellement les problèmes du football algérien". Avant de conclure : " On n'est pas venus pour plaire, nous sommes venus au football pour essayer avec l'aide de tout l'environnement de trouver une façon pour sortir de la situation catastrophique dans laquelle se trouvait le football". Deux stages au menu des Verts avant la phase finale L'équipe nationale de football effectuera deux stages de préparation, dont un à l'étranger, en vue de la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019 en Egypte (21 juin - 19 juillet), a affirmé le président de la fédération algérienne (FAF) Kheireddine Zetchi. "Le premier regroupement sera effectué à Alger, suivi par un stage à l'étranger dans un pays dont le climat est similaire à celui de l'Egypte. Nous n'avons pas encore tranché sur le lieu exact", a affirmé Zetchi samedi soir dans un entretien accordé à la télévision nationale. Les Verts ont validé leur billet pour la CAN-2019 le 18 novembre dernier, grâce à leur victoire face au Togo à Lomé (4-1). Les joueurs du sélectionneur Djamel Belmadi ont clôturé les qualifications vendredi en faisant match à Blida face à la Gambie (1-1). "Il y a aura bien évidemment une série de matchs amicaux. Nous avons contacté quelques sélections, mais tout se décidera à l'issue du tirage au sort de la phase finale", a-t-il ajouté. L'équipe nationale sera fixée sur ses adversaires à la CAN-2019, le 12 avril prochain à l'occasion du tirage au sort prévu au pied des Pyramides au Caire. Cette édition verra la présence pour la première fois de 24 nations au lieu de 16 précédemment.