Les comprimés classés dans la catégorie A pour leur dangerosité, est cédé au prix de 2000 à 3000 DA l'unité pour les jeunes toxicomane, a-t-on appris d'une source de l'affaire démantelée par la BMPJ de sougueur. Les éléments de la Police judiciaire, relevant de la sûreté de daïra de Sougueur a Tiaret, ont réussi un véritable coup de filet en mettant la main sur un important réseau spécialisé dans le trafic de psychotropes. Ce réseau activait à travers les coins populeux de la ville où il bénéficiait de grandes complicités dans le milieu du trafic des psychotropes et d'une association spécialisée aux cambriolages des pharmacies et le vol a la main armée. Selon Zerroukhi Rekia chargée de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tiaret, c'est suite à de précieux renseignements, faisant état d'un véhicule de marque R 21 acheminant une quantité de psychotropes, et des outils utilisés pour les casses , que les enquêteurs de la PJ ont déclenché leurs investigations. Pistant deux individus suspects dans la banlieue de Sougueur, les policiers ont multiplié les souricières avant de tomber sur les premiers mis en cause. L'un le chef du réseau âgé de 18 ans et le cerveau de l'association des malfaiteurs. Mais les policiers ne s'attendaient, peut-être pas, à se retrouver devant un autre complice qui voulait écouler le psychotrope le plus dangereux. Poursuivant leurs investigations, les policiers à leur tète le nouveau patron installé il y a quelques jours ont alors mis un dispositif spécifique pour faire avorter cette tentative de vente illicite de comprimés. Le résultat est impressionnant : saisie de 2.207 comprimés des différentes marques, un véhicule, une somme d'argent et des outils ainsi des habilles avec des masques. Mieux, les policiers sont tombés sur deux associations l'une des malfaiteurs et la seconde ventes illégales des psychotropes composée chacune de cinq éléments âgés de 18 a 30 ans. Présentés, hier, lundi devant la justice, selon le nouveau chef de sureté de la daïra de Sougueur Soualmi Djamel. Nos enquêteurs ne comptent pas s'arrêter là puisque la veille du démantèlement de ce réseau pour association de malfaiteurs, trafic et commercialisation de psychotropes et détention d'armes blanches. Signalons, enfin, que la sûreté de wilaya de Tiaret traite, chaque mois, une moyenne de 200 affaires liées à la détention et usage de stupéfiants ou substances psychotropes et Sougueur reste le fief de ce phénomène.