Le vice-ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération, Luwellyn Landers a réitéré que l'engagement de son pays en faveur d'une solution juste, acceptable et durable à la situation au Sahara occidental, soulignant que cette solution devrait répondre aux aspirations et à la volonté du peuple sahraoui afin qu'il puisse exercer son droit à l'autodétermination. S'exprimant lors d'une conférence tenue à Duran, sur les priorités du mandat de l'Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations unies, le vice-ministre sud-africain des relations internationales et de la coopération, Luwellyn Landers a réitéré, à cette occasion, l'engagement de son pays en faveur d'une solution juste, acceptable et durable à la situation au Sahara occidental, soulignant que cette solution devrait répondre aux aspirations et à la volonté du peuple sahraoui afin qu'il puisse exercer son droit à l'autodétermination. Il a affirmé, dans ce contexte, que l'Afrique du Sud plaidera en faveur du renouvellement par le Conseil de sécurité des Nations unies, du mandat de la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendum eu Sahara occidental (Minurso) et de l'élargissement de ses prérogatives afin d'y inclure la composante de surveillance des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. L'Afrique du Sud avait été élue au même titre que l'Allemagne, la Belgique, l'Indonésie ainsi que la République dominicaine par l'Assemblée générale de l'ONU pour siéger au Conseil de sécurité comme membre non-permanent à partir de janvier 2019 pendant un mandat de deux ans, et ce, dans l'esprit de faire vivre le multilatéralisme. Connue pour ses positions constantes à l'égard des questions de décolonisation de pays africains, Pretoria avait toujours plaidé pour le droit inaliénable à l'autodétermination du peuple sahraoui. Fin mars dernier, la capitale sud-africaine avait abrité les travaux de la conférence de solidarité avec le peuple sahraoui initiée par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Lors de cette conférence, qui s'est tenue les 25 et 26 mars, en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat africains, le chef président sud-africain Cyril Ramaphosa a réaffirmé l'aide et le soutien de son pays aux Sahraouis auprès de l'ONU pour «la mise en œuvre sans délais des résolutions portant sur le règlement du conflit du Sahara occidental y compris celle prévoyant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui". Réitérant le plein soutien de son pays à la cause sahraouie, M. Ramaphosa avait affirmé que son pays n'oubliera jamais le peuple sahraoui et sera toujours à ses côtés».