L'ancien officier supérieur de l'ANP Mohamed Khalfaoui estime et favorise comme solution majeurs, pour que le pays sort des effets de la crise à laquelle il est confrontée depuis le 22 février passé, l'engagement d'un dialogue et d'accepter de faire de mutuelles concession. Les choses est en train de s'accentuer de plus en plus, alors que selon lui nulle sortie n'est envisageable sans la stabilisation d'un dialogue sérieux. Ce cas d'urgence oblige les représentants de la contestation populaire et du pouvoir en charge de gérer la période de transition, et ce, travers ajout-il l'ouverture d'un débat autour d'une table ronde et une concession mutuelle. Khalfaoui a rappelé dans ce sens lors de son intervention sur les ondes de la radio chaîne III, le discours d'hier de Chef d'Etat-major Gaid Salah là où ce dernier a relancé de nouveau l'idée de la recherche d'une solution par le biais d'un dialogue organisé dans le cadre constitutionnel. Selon lui c'est le seul et unique moyen de parvenir « à une entente ». L'invité a rappelé également la population Algérien de la gravité de la situation à laquelle est présentement confronté leur pays, en les appelants à prendre les choses en sérieux parce que c'est le destin de toute une population qu'était en joue et même les générations à venir. Il estime de surcroît que le président de l'Etat, dont il juge qu'il doit continuer à assurer ses fonctions, est légalement à même de décider des mesures pour y faire face. « On ne peut, étêter l'Etat en cette période de crise » souligne-t-il. Abordant la question de l'organisation d'une présidentielle « propre et honnête » une réponse positive présenté par l'intervenant avec la possibilité de tenir des élections présidentielle dans trois à quatre mois. Il soutient d'un autre coté les revendications exprimées durant les manifestations de chaque vendredi, et exige le départ « justifié » du Premier-ministre, Nourredine Bedoui et des ministres de la Justice et de l'Intérieur. Pour l'ancien officier supérieur de l'ANP l'urgence maintenant concrétise également dans le fait de pouvoir récupérer la confiance du peuple vis-à-vis de la justice et de l'armée nationale, ainsi que d'avoir les rassurer qu'ils sont désormais défendus par une justice indépendance et une armée qui a donné des gages de sa bonne volonté à répondre à leurs revendications, « sans exception ». Sur le plan sécuritaire des menaces pesant sur la Nation à partir de ses frontières, M. Khalfaoui relève dans ce sens que sans l'apport du peuple, l'armée s'en trouverait diminuée ,mais que dans le cas contraire, nul ne pourrait être tenté à empiéter sur la moindre parcelle de leur territoire commun, d'où, reprend-t-il, l'impérieuse urgence à dépasser la délicate situation auquel fait face présentement le pays.