A t-on réellement besoin de la compréhension de l'arbitre de la partie du Sud-africain, Victor Gomes pour venir à bout de la RD Congo ? Le score de 2-0 réussi pour les Pharaons ouvre les portes des 8es de finale aux Egyptiens emmenés par un Mahmoud Hassan Trezeguet qui fut le régulateur de l'équipe. Malgré la pression du public égyptien, les Léopards ne se laissaient pas impressionner et Mbutu allumait la première mèche avec une reprise de volée cadrée et captée par El Shenawy (3e). Le round d'observation était totalement zappé et Salah pensait même ouvrir le score au bout de cinq minutes mais Tisserand réalisait un sublime retour. Trezeguet, c'était lui qui avait pointé le premier but du match face au Zimbabwe. Ce mercredi, le milieu offensif de Kasimpasa a récidivé à la 22' face aux Congolais. Sur un corner tiré en deux temps par les Pharaons, le ballon revient dans la surface et suite à un cafouillage, le cuir arrive dans les pieds d'El Mohamady, qui reprend le ballon dans une forêt de jambes, trompe le gardien de but Matampi et met le feu dans les gradins. Et c'est encore lui qui avait à la 44' servi Mohamed Salah, du côté droit, une balle sur un plateau d'or pour lui permettre d'inscrire le second but. Entre Mohammed Salah et Trezeguet, la concurrence s'affole, et c'est tant mieux pour la santé des hommes du Mexicain, Javier Aguirre. C'est dire que les menaces formulées par le sélectionneur, contre les mauvais joueurs, ont eu un effet positif sur le terrain, salué par les 80 000 supporters venus occuper très tôt le matin, malgré les suffocantes chaleurs les gradins du majestueux stade du Caire. La preuve, nous avons assisté à la «cavalerie» égyptienne qui se jeta à fond sur le terrain pour obtenir le meilleur résultat qui puisse lui permettre de passer le code, en attendant la conduite vers les autres circuits qu'imposent de pareils événements sportifs. Et pourtant, les Congolais qui avaient fournis une prestation de haute qualité, avaient été freinés par un arbitre qui jouait plutôt la carte des locaux. Penalty justifié non sifflé, des coups francs ignorés, des sanctions pleuvaient plutôt du côté RDC qu'égyptien. Toute cette recette mise en scène par l'arbitre a fait que les Congolais ne pouvaient concrétiser ou venir à bout de leur stratégie à l'image du gardien Mohamed El-Shenawy, qui a été sauvé deux fois par ses montants : d'abord sur une reprise à bout portant de Marcel Tisserand, qui trouve la barre devant la cage vide (10). Puis sur une tête de Jonathan Bolingi, qui s'était élevé plus haut que Mahmoud Alaa (41). Un confrère d'un journal africain écrira «à domicile et avec une ‘aide' indirecte d'un arbitre qui n'avait pas lieu d'être, les Egyptiens ont été bien maladroits et moins incisifs qu'en première mi-temps... L'arbitre a été très clément en n'adressant qu'un simple carton jaune au défenseur égyptien Alaa qui a ceinturé Bakambu, en venant dans son dos avant de le cisailler alors que l'ancien Sochalien filait au but». L'Egypte est qualifiée au terme de cette rencontre pour les 8es de finale de la CAN.