Déjà bien active aussitôt installée à son poste de ministre de l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, n'a pas cessé d'effectuer ce que d'aucun affirment être la tournée des entreprises industrielles en difficulté ou pas dans son secteur. C'est le cas de le dire au regard des visites de travail et d'inspection qu'elle effectue presque quotidiennement à travers les différentes régions du pays. Ce dernier mardi, elle a choisi la wilaya de Blida pour confirmer les mesures engagées par l'état pour la relance de la production industrielle. Particulièrement ceux allant dans le sens de la poursuite des activités au niveau des complexes industriels dont les dirigeants font l'objet de poursuites judiciaires pour leur implication dans des affaires de corruption. La lecture du communiqué émis par l'apis démontre que la ministre s'est encore lâchée en mettant en relief un optimiste qui en dit long sur sa détermination à préserver les activités des entreprises dont les dirigeants sont concernés par des affaires de corruption, mais également par la préservation des emplois «à leur niveau, dans le respect de la loi». La ministre devait par la suite annoncer la création d'une commission technique. Celle-ci aura pour mission de veiller au respect des cahiers des charges applicables dans les usines de montages de véhicules dans la perspective de l'octroi des agréments nécessaires. Selon des informations crédibles qui nous sont parvenues, Mme Djamila Tamazirt semble avoir préalablement consulté des experts à l'effet de résoudre définitivement les problèmes existants. D'où, le diagnostic adapté qui lui aurait été soumis et portant sur la situation à laquelle est confrontée chaque entreprise. Notamment celles concernées par les mesures administratives légales garantes de la poursuite des activités au niveau des complexes industriels dont les patrons sont poursuivis judiciairement pour des affaires de corruption. La ministre devait annoncer l'octroi de l'agrément définitif à l'usine SOPROVI de Meftah. spécialisée dans le montage de camions Renault Trucks qui a respecté toutes les conditions prévues de la législation pour ce type d'activités industrielles. Sur sa lancée, la ministre a également annoncé l'octroi progressif du même agrément à d'autres usines de montage. La ministre s'est rendue au titre d'une nouvelle étape de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Blida, à l'usine de Meftah. Entrée en production en mars dernier, cette entreprise prévoit de monter 10 camions/j en moyenne. Ce qui, pour Mme Tamazirt peut être considéré comme étant un message fort» exprimant la détermination de l'Etat à accompagner tous les investisseurs qui se soumettent à la loi dans cette branche d'activité «L'usine de montage de Meftah, réalisée dans le cadre d'un partenariat algéro-français, produit 2000 camions/an d'une qualité similaire à ceux produits en France, ou ailleurs dans n'importe quel pays d'Europe», a révélé, son directeur général, Hadj Touteh Abdennour. Abordant le dossier des minoteries, la ministre a précisé que 45 d'entre-elles ont fait l'objet d'une décision de fermeture à l'échelle nationale pour activités illégales. Il est dit que prises déjà depuis plusieurs jours, ces fermetures n'ont eu aucune incidence sur la couverture du marché national en céréales». D'autres étapes ont caractérisé la visite de la ministre dans la wilaya de Blida. Il s'agit de l'entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie, qualifiée de valeur ajoutée pour l'économie nationale au même titre que d'autres entreprises de la filière. L'usine SOPROVI de Meftah, la Société des Ciments de la Mitidja, filiale du Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA), où des explications lui ont été fournies sur les activités et la capacité de production, de cette unité ainsi que sur les équipements et procédés d'exploitation lui ont été fournies. Il a été également question de respect de l'environnement revendiqué depuis des années par les habitants de Meftah au vue de la pollution de l'environnement générée par les activités de cette unité de production constituant de fait, un risque pour la santé de la population.