La situation va de mal en pis à l'ASM Oran où la reprise officielle des entrainements n'a pas encore été effectuée alors qu'il ne reste encore que près de trois semaines avant le coup d'envoi du championnat de Ligue 2 de football. En effet, le flou persiste à tous les niveaux dans ce club qui a évité de justesse la relégation en Division nationale amateur la saison passée, mais sans pour autant que ses dirigeants ne retiennent la leçon, déplore-t-on dans son entourage. A l'origine de cette situation d'impasse, une crise financière aiguë dans laquelle se débat l'ASMO depuis l'exercice précédent en particulier. Cette crise s'est accentuée cet été suite au retrait du président du club sportif amateur (CSA) Merouane Beghor des affaires de la section football, au moment où la société sportive par actions (SSPA) est toujours sans président après la démission, il y a plusieurs mois, de Mohamed El Morro. Cette démission n'est d'ailleurs même pas encore approuvée par l'assemblée générale des actionnaires de la SSPA qui ne s'est pas réunie depuis longtemps. Face à cette situation, les autorités locales d'Oran, représentées par le wali, Mouloud Cherifi, ont tenté de faire bouger les choses en incitant Mohamed Saâdoune à prendre les commandes de la SSPA, sauf que l'installation officielle de cet actif dirigeant dans ses nouvelles fonctions tarde à se faire. Selon Mohamed El Morro, «une assemblée générale des actionnaires est prévue pour la fin de ce mois de juillet pour remettre de l'ordre dans la maison», ajoutant qu'il était «entièrement disponible pour aider Saâdoune dans sa nouvelle mission». Cela se passe au moment où seuls quelques jeunes ainsi que des joueurs venus tenter leur chance dans le club ont commencé l'entraînement sous la houlette d'un préparateur physique, et ce, en l'absence de l'entraîneur en chef, Salem Laoufi, qui conditionne son retour aux commandes techniques par le paiement de ses arriérés de salaires. Il s'agit aussi de la même position adoptée par la majorité des joueurs de l'effectif de la saison précédente, a-t-on indiqué du côté de la direction des Vert et Blanc où l'on attend toujours que l'aide financière promise par le wali renfloue les caisses du club pour débloquer la situation.