Les présidents des clubs peuvent enfin souffler. Le président de la Ligue de football professionnel donne le feu vert pour s'investir dans la préservation de son championnat et éviter par la même occasion aux clubs de créer leur propre «Hirak». Il veut que cette saison soit exceptionnelle et que les erreurs du passé ne refassent pas surface pour éviter une saison chaotique. Il fonce et promet de remettre les licences conformément au PV de ladite réunion. Cette réunion, encore fraîche, a regroupé 21 clubs sur les 32 des deux Ligues. A l'exception des clubs du Paradou AC, la JS Saoura, le MC Oran et le MC Alger lesquels auraient jugé que cette rencontre ne serait pas d'un grand apport pour la vie de leur club. Ceci n'est qu'une hypothèse avancée par quelques sources. Et portant, on a évoqué et débattu avec le plus grand sérieux la grosse question des dettes au niveau de la Chambre nationale des résolutions des litiges (CNRL). «Plusieurs options ont été posées sur la table. Finalement, ils ont décidé, en étroite concertation avec le président de la LFP, de récupérer les licences tout en abandonnant la menace du boycott», croit-on savoir. Parmi les mesures intéressantes qui permettent aux clubs de reprendre du service dans les meilleures conditions, la fiche financière. A ce à ce titre, le président Medouar annoncera que «les clubs de Ligue 1 qui ont des dettes à la CNRL de moins de 3 milliards de centimes récupèrent leur licences à la LFP contre un engagement écrit qu'ils signent dans lequel ils autorisent la LFP à puiser les dettes sur les droits TV, une fois débloqués». Pour les clubs de Ligue 2, c'est le même procédé sauf que le montant des dettes est de l'ordre de 1 milliard de centimes. Un autre point qui reste accroché à un nuage de doute et qu'il va falloir vite traiter, c'est la composante de la commission de la CNRL, une commission qui ne fait pas l'unanimité et exige qu'elle soit vitre renouvelée. Un changement radical est réclamé «de cette composante qui travaille dans l'opacité totale. Ils réclament, à cet effet, le départ de tout le monde. Ils réfutent par ailleurs de collaborer à l'avenir avec ce personnel décrié par tous». Voilà une première initiée par Akli Adrar, président du MO Béjaïa et membre du comité exécutif de la LFP, qui semble tenir ses promesses. Rien n'est encore fait mais tout porte à croire que la communication entre la LFP et les clubs commence à s'établir pour le bien du football national.