On ose encore «tripoter» dans les coulisses pour faire exploser les plans de développement de la JSK, version Cherif Mellal. Rien ne se cache sur le terrain de la magouille. Tout se sait. Le mûrissement des stratégies d'attaques pour faire chasser Cherif Mellal des commandes du club, reprend du service. Une réunion serait programmée pour le 24 de ce mois afin d'évincer le président Cherif Mellal de son poste. Date à la quelle la JSK jouera son match retour contre Al-Merreikh. Les instigateurs de cette réunion veulent profiter de l'absence de Mellal pour l'évincer de son poste. Mais il leur sera difficile, voire impossible de l'évincer de son poste, étant donné que le président du CSA a refusé de cautionner leur tentative de putsch. Ils auraient pu programmer une autre date, car cela risque d'influer sur le moral de la troupe qui a un match important face au représentant soudanais. Les supporters rencontrés ne s'inquiètent pas pour autant, ils savent que ce travail de sape provient de l'ancienne équipe, celle qui avait mené à la ruine le club de Kabylie, mais «ils savent aussi qu'il existe des casinos pour le poker, et cet espace n'est pas chez nous, chez la JSK... Nous ne les laisserons pas faire. Ils se fatiguent pour rien, notamment en ces grandes chaleurs...» Les principaux architectes ne sont pas étrangers, nous déclare un supporter, il montre du doigt les membres du CSA, à leur tête l'ancien président Mohand-Chérif Hannachi et certains actionnaires. «C'est eux qui tentent de pétrir la pâte pour en faire une force, à même de chasser Cherif Mellal», lequel d'ailleurs le sait. Il l'a exprimé lors de sa dernière conférence de presse de ce 17 août «je ne suis ni sourd, ni aveugle pour ne pas comprendre que des personnes se réunissent pour examiner comment faire pour m'abattre, et par voie de conséquence, décourager ce club qui devient une véritable force dans ce championnat après en avoir été la risée. «Je ne suis pas ce naïf à l'image de mes prédécesseurs. J'ai accédé à la présidence de la JSK après la destitution de Madjen et Zouaoui». Mellal promet de faire des révélations après le match retour qui opposera la JSK au club soudanais Al Merreikh. «Nous préférons nous éloigner, pour le moment, de ce tourbillon pour nous consacrer au match retour et après nous reviendrons avec force sur les détails sur ce qui se trame. Je vous promets que je ne me laisserai pas faire». Et dans ce cadre, le président du CSA, actionnaire majoritaire avec plus de 70% refuse de jouer à ce jeu «d'enfants». «On est adultes», semble vouloir dire Samy Idres, lequel a refusé de marcher dans la combine. Cette tentative sera avortée de fait sans l'accord du président du CSA Samy Idrès, installé à la tête du CSA par l'ancien président Hannachi. Au sujet de ce qui s'est passé à Béjaïa, au stade de l'Unité-Africaine, où des individus se sont mobilisés pour insulter Mellal après le match face au Al Merreikh, il dira «cette altitude relève d'une parfaite architecture de Hannachi, dérangé par les résultats que réalise la JSK... On n'avait même évoqué mon départ, ce qui est faux, et archi faux, je ne suis pas venu pour repartir, que cela soit dit une fois pour toute. Je n'ai jamais songé de démissionner. Au contraire, ce qui s'est passé m'a encore forgé davantage. J'ai tout sacrifié pour être à la hauteur pour en fin de compte récolter des insultes. Je comprends la déception des supporters sincères. Tout comme moi, j'aurai tant aimé démarrer avec trois points, mais c'est cela le football. La déception est tout aussi chez les joueurs que chez le staff. Nous allons retrousser les manches et travailler dure pour revenir au classement». «L'essentiel, citera Mellal, est que l'équipe ait récupéré ce qui lui revient de droit, à savoir ses trois points et de préciser que la JSK a entamé le championnat avec zéro point et au lieu de -2, nous avons +1. Que nos supporters nous fassent confiance, on est qu'au premier match du championnat. Je le redis encore une fois, on aura notre mot à dire et on fera mieux que la saison passée». Il ne manquera pas de mettre en valeur sa réconciliation avec le président de la Ligue de football professionnel «nous allons travailler la main dans la main et tourner la page au grand bonheur du football national. J'espère, pour ma part, que ce qui s'est passé ne peut que renforcer nos relations». A suivre dans l'édition de demain.