Selon le site Strategika 51 en Libye où la guerre entre les deux gouvernements rivaux de Tripoli et de Tobrouk fait rage, des drones d'attaque CAIG WingLoong 2 (Pterodactyl) des Emirats arabes unis soutenant les forces du Maréchal Khalifa Haftar ont bombardé très tôt ce matin du 19 août 2019 des drones turcs Bayraktar TB2 dans leurs hangars camouflés au sol sur un aérodrome militaire des forces du gouvernement de Tripoli à Misrata. Le raid des drones d'attaque émiratis de fabrication chinoise (Chengdu) a également détruit des avions de combat léger Albatros L-39 ZO de fabrication tchèque et des chasseurs-bombardiers Mig-23 appartenant aux forces aériennes du gouvernement de Tripoli. Les drones d'attaque émiratis ont utilisé des missiles Air-Sol BA-7 chinois qui se sont avérés d'une efficacité impressionnante. C'est l'une des premières attaques directes des forces armées des Émirats arabes unis contre des drones de combat des forces armées de la Turquie, un pays membre de l'Alliance du Traité de l'Atlantique Nord (Otan), en Libye. C'est également l'une des premières attaques de drones de combat visant d'autres drones de combat ainsi que des avions militaires au sol dans l'histoire moderne de l'aviation. La Turquie qui intervient dans le conflit libyen aux côtés du gouvernement de Fayez Al-Serraj de Tripoli, le seul gouvernement légitimement reconnu par l'Organisation des Nations unies, ne manquera pas de riposter à cette attaque en multipliant ses attaques contre les forces du Maréchal Haftar et ses nombreux soutiens dont les Émirats arabes unis, l'Égypte et la France même si cette dernière joue sur tous les tableaux dans ce pays d'Afrique du Nord très riche en pétrole d'excellente qualité. Un convoi blindé des forces armées turques ciblés par de très violents raids aériens en Syrie septentrionale Un convoi blindé des forces armées turques transportant des tonnes de munitions vers le bastion rebelle de Khan Chikhoun à Idleb a été la cible de très violents raids aériens menés par des avions de combat russes et syriens dès qu'il a franchi la frontière internationale séparant la Turquie de la Syrie. Le convoi turc lourdement armé progressait ce matin sur l'autoroute du nord lorsqu'il a été bombardé par des avions de combat surgis de nulle part, le forçant à stopper sa progression et à demander des renforts de l'aviation de combat turque ainsi que celle de l'Otan basée en Turquie. Des sources rebelles parlent de raids particulièrement meurtriers et une source gouvernementale syrienne a accusé dans un premier temps les États-Unis d'être derrière les raids contre leur propre allié de l'Otan. Damas a fustigé l'entrée de convois de l'armée turque en soutien direct aux rebelles d'Idleb alors que les forces armées syriennes et les forces alliés (principalement russes et les unités du Hezbollah libanais) tentent une très difficile contre-offensive pour repousser les rebelles et regagner les territoires tombés sous leur contrôle. Moscou n'a pas encore réagi à cette évolution extraordinaire de la situation militaire en Syrie septentrionale marquée par des combats violents visant à étendre la tête de pont rebelle d'Idleb avec l'aide de l'Otan et une solide contre-offensive loyaliste soutenue par la Russie et le Hezbollah libanais. L'un des enjeux de ces combats et la prise à revers des bases militaires russes sises près du littoral méditerranéen de la Syrie.