La proposition du Général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), de fixer les délais légaux pour la convocation du corps électoral pour l'élection présidentielle a été saluée, avant-hier lundi, par le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND). «Un engagement et une fidélité à la position exprimée par le commandement de l'institution militaire et, un pas décisif et une preuve du sérieux des efforts de cette institution», ont-ils indiqué dans leurs communiqués. Les déclarations du Général de corps d'armée Gaïd Salah, observe le FLN, dénotent un engagement et une fidélité à la position exprimée par le commandement de l'institution militaire par rapport à la situation actuelle du pays depuis le début des revendications populaires appelant au changement. «Cette position est parfaitement conforme aux positions du FLN qui a n'a eu de cesse de souligner l'impérative organisation de l'élection présidentielle dans les plus brefs délais et dans le respect de la Constitution et des lois de la République, et ce, sous la supervision et l'organisation directe d'une instance nationale qui aura toute la souveraineté et l'autorité pour organiser l'élection présidentielle, sans l'intervention d'une tierce partie », lit-on à travers le communiqué de l'ex-parti unique. C'est un pas décisif et une preuve du sérieux des efforts consentis par le Haut commandement de l'ANP, estime le RND, pour, lit-on à travers son communiqué, la préservation de la voie constitutionnelle et la concrétisation de la revendication principale du peuple algérien. Consistant, poursuit le communiqué, en l'application des articles 7 et 8 de la Constitution, consacrant la volonté populaire à travers la réunion des conditions et des mécanismes permettant aux citoyens de choisir librement et de façon souveraine le président de la République et de contribuer, ainsi à la construction d'institutions constitutionnelles solides. Saluant, au passage, le travail de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM) qui a «pris la responsabilité historique, dans un contexte très complexe, en vue de créer un consensus national concernant les voies de sortie de la crise actuelle, le RND a, à l'occasion, exprimé sa disponibilité à participer, de manière active, dans la mobilisation de tous ses militants pour assurer une forte participation lors de la prochaine échéance présidentielle. Considérant cette démarche comme une étape pratique pour sortir de la situation actuelle, à travers la mobilisation de ses militants pour sensibiliser les citoyens à l'impératif de participer à cette échéance électorale pour éviter au pays les conséquences du vide et la période de transition, le RND, poursuit le communiqué, a réaffirmé son soutien à cette démarche sur le terrain. Le chef d'état-major avait, rappelle-t-on, affirmé avant-hier lundi, lors de sa visite à la 4ème Région militaire à Ouargla, qu'il est opportun de convoquer le corps électoral le 15 du mois de septembre courant, et que les élections puissent se tenir dans les délais fixés par la loi, des délais raisonnables et acceptables qui répondent à une revendication populaire insistante.