Le 6ème recensement général de la population et de l'habitat (RGPH), prévu initialement en 2018, aura lieu en 2020. La commission nationale en charge de cette opération a tenu lundi sa première réunion, présidée par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salah Eddine Dahmoune, en présence du ministre des Finances, Mohamed Loukal, et des secrétaires généraux de plusieurs départements ministériels. A cette occasion, Salah Eddine Dahmoune, président de la commission, a expliqué que le recensement est «un outil stratégique pour l'élaboration des politiques publiques futures», visant à «changer et améliorer les conditions de vie du citoyen notamment sociales, en définissant les lacunes et les besoins». Il doit fournir, a-t-il dit, «des informations précises et diverses sur lesquelles se baseront les autorités publiques pour procéder à l'évaluation de la politique de développement». »Tous les départements ministériels sont concernés et tenus d'identifier les besoins des citoyens» afin de «les inscrire au sein de la politique nationale adoptée à court et long termes», a-t-il affirmé. Le ministre des Finances a souligné que le recensement est «un outil visant à faciliter la prise de décisions pour les autorités publiques dans tous les domaines», en ce sens où ses résultats fournissent «toutes les informations nécessaires».