L'actualité nationale est restée dominée, durant la semaine écoulée, par la perspective de l'élection présidentielle qui se déroulera le jeudi 12 décembre dans un contexte historique exceptionnel, sans précédent, qui présage de sa transparence et de sa régularité garanties par le nouveau dispositif électoral mis en place autour de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui a pris en main l'organisation de bout en bout de ce scrutin. Les deux opérations engagées à ce jour par l'ANIE - la révision périodique des listes électorales et le retrait des formulaires de souscription des signatures par les postulants à la candidature - se passent d'une façon qui permet l'optimisme pour les opérations qui suivront. Comme l'a noté le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Hassan Rabehi, jeudi à Alger, dans une déclaration à la presse, en marge du lancement du premier guide de terminologie technique en matière d'environnement et d'énergies renouvelables en langues arabe et amazighe et française, le grand nombre des postulants à la présidentielle du 12 décembre prochain ayant procédé au retrait des formulaires de souscription de signatures confirme que le peuple algérien est confiant que les élections sont «la seule et unique issue certaine» pour la situation qui prévaut dans le pays. Cent-trente-neuf postulants dont cinq femmes, réunissant les conditions exigées, à savoir la nationalité algérienne, le diplôme universitaire et l'âge légal de 40 ans, ont procédé, jusqu'à jeudi, au retrait des formulaires de souscription à la candidature pour l'élection présidentielle, a indiqué le chargé de communication auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Ali Draâ. Intervenant lors d'une conférence de presse, il a indiqué que l'Autorité n'a été saisie par aucun des postulants à la candidature à l'effet de prendre un rendez-vous pour le dépôt des dossiers. D'autre part, l'ANIE a annoncé «l'ouverture de la révision périodique des listes électorales sous sa supervision, et ce durant la période allant du 12 au 17 octobre 2019», lit-on dans le communiqué. Cette décision intervient en réponse à une «revendication insistante exprimée par les jeunes citoyens à l'effet de s'inscrire sur les listes électorales et exercer leur droit constitutionnel», a indiqué l'Autorité. L'ANIE pense déjà à la campagne électorale et s'y prépare. «La répartition des créneaux horaires de passage des candidats dans les médias publics sera fixée en coordination avec l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV)», selon Ali Draâ, qui a fait état d'une réflexion en cours concernant le passage des candidats sur les chaînes de télévision privées dans le cadre de la campagne électorale. De son côté, le porte-parole du Gouvernement, Hassan Rabehi, a rappelé que tout ce qui a trait à l'aspect organisationnel de la présidentielle et à la collecte des résultats, relève de l'ANIE qui jouit «des pleines prérogatives et de l'autonomie». On sait que l'Armée nationale populaire (ANP) a réitéré son attachement à l'organisation de l'élection présidentielle dans le délai fixé - c'est une nécessité rendue impérative par les conditions difficiles que traverse notre pays, souligne la revue El Djeich dans son numéro du mois d'octobre - et a réaffirmé son engagement à garantir son déroulement dans «un climat de sécurité, de calme, de sérénité et de quiétude».