Bonjour la crise diplomatique dans le football…Entre l'Egypte et le Qatar, le courant n'alimente pas la branche sportive depuis 2017, et du coup le conflit contamine le sport. Le conflit s'interpose entre deux clubs. Le Zamalek et l'Espérance de Tunis, et ce, suite à l'annonce faite par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football relative à la programmation de la supercoupe de la CAF qui aura lieu bien le 14 février prochain à…Doha, au Qatar. Le Zamalek réagit et dit non via son président Mortada Mansour, lequel avait, faut-il le rappeler, empêché en 2017 l'équipe de handball du Zamalek, alors championne d'Afrique, de jouer la Coupe du monde des clubs au Qatar. Pas question d'affronter l'Espérance Tunis Pas question donc d'affronter l'Espérance Tunis vainqueur de la Ligue des champions 2018/2019, au Zamalek, sacré en coupe de la CAF au Qatar. Ça coince fort. Et le président du Zamalek, le sulfureux, promet d'aller jusqu'au boycott de cette rencontre s'il elle venait à être programmée au Qatar. Les Pharaons menacent et Tunis se tait et attend tranquillement la décision finale de la CAF. Un sacré bras de fer entre l'instance africaine et le club cairote est engagé. Qui aura le dernier mot ? Pour la CAF, la rencontre de football aura bien lieu le 14 février 2020 au Qatar. C'est décidé jeudi écoulé par son Comité exécutif. Mais connu pour ses déclarations fracassantes, Mortada Mansour a encore fait parler de lui. Interrogé sur la Super coupe d'Afrique au Qatar lors d'une émission égyptienne, le président du Zamalek n'a pas fait dans la dentelle. «Je n'enverrai pas mon équipe au Qatar. Je ne jouerai pas là-bas même si ça me coûte une relégation en seconde division», a annoncé ce vendredi, le patron du club cairote. Le Zamalek officialise sa position «Nous sommes deux équipes africaines, pourquoi devrions-nous jouer en Asie ?» Intelligente réaction d'un président qui refuse d'entendre raison. Pour lui, les choses sont claires, pas question d'aller au Qatar, pas besoin de le rappeler. Lors de sa conférence de presse il dira : «Je ne comprends pas pourquoi la CAF veut faire jouer la Super coupe dans un pays qui est un ennemi de l'Egypte. Les membres du Conseil d'administration du Zamalek on ont discuté de la question et ils ont décidé de ne pas jouer au Qatar. Je suis déçu que l'Espérance ait accepté de jouer cette rencontre là-bas». Ce n'est pas son dernier mot, puisqu'il fera une légère marche arriére en précisant qu'en définitif : «C'est aux autorités égyptiennes de décider si elles veulent revenir sur leurs décisions, elles ont une autre opinion, nous la respecterons», devait-il préciser. Qui jouera alors cette finale au cas ou ? Dans l'attente de trouver réponse officielle, le trophée, lui se trouve toujours au Maroc, et cela pour une durée qui pourrait dépasser une année soit supplémentaire. C'est le club du royaume le Raja Casablanca qui avait eu raison sur le champion de Tunisie (2-1). Cependant, une hypothèse reste plausible, celle qui permettrait à la RSB d'affronter l'Espérance de Tunis, sauf dans le cas ou le Tribunal Arbitral bouleverserait les plans de la CAF. Il faut savoir, par ailleurs que «le Wydad de Casablanca conteste toujours la décision de l'instance africaine de donner raison aux Tunisiens lors de la dernière finale de la Ligue des champions. Dans cette affaire, la Décision Finale entre les mains du TAS qui rendra son verdict au mois de décembre prochain». Cependant, rien n'est encore joué entre le Zamalek et l'Espérance de Tunis, dans le cas contraire en cas de refus de faire le déplacement, la CAF, prendra de lourdes décisions a son encontre et ouvrir les portes au finalistes de la Coupe de la CAF. La Renaissance de Berkane . Le club de l'Oriental avait offert une belle résistance à la formation égyptienne L'unique réalisation de la rencontre a été inscrite par Mahmoud Alaa (55è), en transformant un penalty accordé, après le recours de l'arbitre éthiopien Bamlak Tessema à la VAR.