A 48 heures de la présidentielle, le président du parti politique Talaie Al Houriat et candidat à la présidence de la République, Ali Benflis est pris de stupéfaction et d'indignation après la désignation d'un «proche de son directoire de la campagne» dans une affaire d'intelligence avec les puissances étrangères par le parquet de Bir Mourad Raïs, Alger. Ce qui a provoqué l'acharnement médiatique qui ont relayé à grande échelle l'information avant d'être démentie et contestée par Ali Benflis qui a dénoncé «une confusion préméditée » à la veille de l'élection présidentielle. Pointant du doigt des « intentions voulant nuire à son image » et à le désavouer devant ses partisans et le discréditer au profit d'un autre candidat. Dans un communiqué rendu public par son directoire, Ali Benflis a exprimé son « étonnement et incompréhension » quant à ces allégations qui ne légitiment aucunement, selon lui, la position et la déclaration dudit parquet à quelques deux jours du rendez-vous électoral. Le candidat au suffrage du jeudi s'est défendu de toute accusation l'impliquant lui ou le membre de sa direction dans une affaire d'intelligence avec les étrangers, estimant, à cet effet, que tout est « une question de confusion et de mauvaise interprétation préméditée » dans l'objectif de l'écarter de l'échéance électorale. Dans sa réaction, Ali Benflis a expliqué dans le détail les faits reprochés à l'inculpé en mettant à nu toute l'histoire ou le déroulement des faits qui remonte à 2004. Il a indiqué dans son communiqué qui a été, également, repris par les médias quelques heures après que le parquet ait publié son communiqué. Le président de Talaie Al Houriat a affirmé que l'intéressé était attaché à sa direction de compagne, dont les noms de tous les affiliés étaient connus et dévoilés dès son engagement dans l'aventure électorale, évoquant même sa diffusion et publication par les médias locaux. Il a, également, déclaré que le compte bancaire cité par le tribunal de Bir Mourad Raïs comme mobile de l'infiltration de son parti à la solde des étrangers, il l'avait déclaré lors de l'étape de la déclaration du patrimoine à laquelle sont soumis tous les prétendants au palais d'El Mouradia. « Ce compte est déjà mentionné dans ses déclarations de patrimoine lors des élections présidentielles de 2004 et 2014, ainsi que dans celle déposée en mars à l'occasion de sa candidature aux élections – annulées – d'avril 2019 », relève-t-on dans son communiqué. Il n'a pas nié les faits, mais il a expliqué en détail ce qui s'est passé évoquant toutes les procédures suivie pour la récupération de son argent, en vain. Pour la simple raison que les lois durant cette période avait été modifiée en France et interdisaient aux banques locales de domicilier l'argent appartenant à des hommes politique étrangers. Ce qui a créé l'imbroglio et a compliqué la restitution de la somme de 11057,91 euros, placés dans un compte bancaires chez « Crédit du nord» avant que cette dernière ne clôture le compte et le transfert vers un autre établissement financier situé à Paris, la capitale française a-t-il argué. Le technicien du son, Salah B cité comme «espion » par ledit tribunal a tenté de « rendre service et une médiation » afin de régler le problème, en vain. En ce qui concerne le compte bancaire à l'étranger en question, Ali Benflis s'est étalé dans son explication précisant qu'« il l'avait ouvert avec son épouse en 1998 à Marseille, puis l'avait transféré à Paris des années plus tard ». Le problème n'est toujours pas réglé et le candidat à la présidentielle ne voit pas, selon ses déclaration l'utilité d'opposer un démenti étant donné que l'objectif est patent, celui de nuire « à son image et à son intégrité ».