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Réformes politiques et socio-économiques, une urgence conjoncturelle
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 12 - 2019

Réformes politiques, restructuration économique et réévaluation des différents mécanismes sociaux, surtout parvenir à entamer un dialogue sérieux et rassembleur avec les représentants du «Hirak».
Ce sont les défis que devra relever le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune à travers le traitement des dossiers les plus urgents et d'actualité qui figurent parmi les nombreux chantiers déjà sus-cités. Les réponses et traitements de ces questions nécessitent une maîtrise capitale, un esprit pondéré et une réflexion profonde avant de s'investir dans un projet quelconque vu la situation sensible du pays particulièrement ces derniers mois et l'effervescence populaire. Il aura pour défi de ressusciter un pays laissé en ruine. Capable et engagé, étaient les mots clés de la campagne électorale du nouveau Président qui a promis de « préparer et reconstruire un meilleur avenir » et surtout d'assainir le pays de toute malversation politique, économique et sociale qui s'est proliférée au sein de la société et a détruit la relation de confiance entre le peuple et son Etat. Une relation qui devrait être authentique et surtout basée sur la confiance et la mutualité pour «servir l'Algérie». Ainsi faire face à la crise multidimensionnelle que traverse le pays, mais également faire accepter à ses compatriotes, notamment, ceux qui contestent cette élection son réel dévouement et engagement pour « sortir le pays de la crise ». Crise de légitimité ou pas, l'important c'est de parvenir conjointement avec le peuple à réinstaurer le principe de confiance et débattre de la situation afin d'apporter des solutions consensuelles. Au regard des circonstances et des mutations politiques et économiques de ces derniers mois, le nouveau Président doit d'abord poursuivre sur la même lancée et concrétiser sur le terrain ses promesses électorales. La révision de la Constitution, de la loi électorale ainsi que la refonte de certaines institutions étatiques sur de meilleures bases, tout en consultant et débattant avec l'élite et les représentants du peuple, est une étape considérée comme un examen de «l'engagement du président» à édifier un Etat libre, une justice indépendante et accordera de ce fait à la jeunesse une place prépondérante dans la vie politique. Réanimer l'intérêt de cette « nouvelle génération » à la vie politique. Certes la tâche n'est pas aisée, étant donné que l'étau se resserre et la pression est au comble face aux revendications populaires qui exigent le départ du gouvernement et les symboles de l'ancien système, le mettant ainsi devant le fait accompli appuyé par sa proposition de dialogue dont l'objet importe plus que la forme. Autres défis qui attendent, Abdelmadjid Tebboune, la mise en place des 54 engagements cités dans son programme électoral, notamment, se rapportant au volet économique et financier. Des promesses qui se résument en quelques points aussi importants et par ordre de priorité. L'urgence actuelle est d'accélérer la relance du secteur industriel qui devra permettre au pays de limiter sa dépendance à la rente pétrolière, sachant que le nouveau chef d'Etat présidera un pays en faillite. Il fera face à la période la plus creuse, sensible et préoccupante du pays ravagé par la mauvaise gouvernance et gestion de Bouteflika qui a laissé derrière lui un chantier à ciel ouvert. Un trésor public déficitaire de plus de 2 500 milliards de dollars, une balance commerciale négative (- 1 500 milliards de dollars), une dette publique (44%), baisse de la rente pétrolière et de l'investissement. Pis encore se confronter à la situation instable et insoutenable des entreprises publiques et privées en voie de disparitions en raison du manque de perspectives d'investissement et du financement. Sauver les centaines de millier d'emploi ainsi que restructurer ou réajuster l'état des entreprises en difficultés, dont plus de 60 000 sociétés ont déjà accusé le coup et fermé sous la pression d'une année économique « blanche ». Sans oublier, l'état de santé des secteurs, bancaire et des assurances qui sont à l'agonie. La liste des défis est longue. Une gestion chaotique qui a laissé un pays en ruine et un peuple meurtri. Un autre dilemme pour le magistrat suprême qui doit prendre sans plus attendre en charge la crise du logement dont il est déjà instruit étant déjà était à la tête de ce secteur. Soutenir un pouvoir d'achat en chute libre en raison de l'inflation et de la dépréciation du dinar face à la devise. Aussi se pencher sur les dossiers sinistres des établissements sanitaires de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur qui sont au-dessous de toutes les normes. Des secteurs gangrenés par la corruption et le népotisme. Des phénomènes à combattre par Abdelmadjid Tebboune, qui a réaffirmé son objectif de «construire une Algérie nouvelle et plier la page du passé». Certes, il faudra du temps et de la patience, mais surtout de la rigueur et de l'endurance.

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