Le Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, M. Rachid Bladehane, a procédé hier à une évaluation de l'état de la mise en œuvre de l'Accord (CSA) pour la Paix et la Réconciliation au Mali, et ce, dans le cadre de la tenue des travaux de la 4ème réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l'Accord (CSA), issu du Processus d'Alger. Ainsi, cette dernière regroupe les parties maliennes signataires et les membres de la Médiation internationale dont l'Algérie assure la présidence, selon un communiqué de presse auprès du ministère des Affaires étrangères. Lors de cette réunion, M. Bladehane, chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l'Etranger, a également veillé sur l'exploration des voies et moyens pour maintenir la paix et la stabilité dans le pays, ainsi que de donner une nouvelle impulsion au processus de paix au Mali, lit-on dans le même communiqué. M. Bladehane co-préside également, lors de cette visite, « la 15ème session du Comité Bilatéral stratégique algéro-malien en vue de poursuivre la concertation politique régulière entre les deux pays et de passer en revue les différentes actions de coopération inscrites à l'agenda bilatéral pour l'approfondissement des échanges économiques et le renforcement du partenariat algéro-malien », ajoute le même communiqué. Pour sa part, le représentant spécial et Chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Mahamat Saleh Annadif, a estimé que l'accord pour la paix et la réconciliation est «le seul cadre qui trace le chemin de la paix au Mali». Il a affirmé également, dans un entretien accordé vendredi passée à la Radio algérienne internationale (RAI), que cet accord demeurait «la seule voie pour régler la crise dans ce pays sahélien». Le chef de la Minusma a insisté, par ailleurs, sur l'application et la mise en œuvre de l'Accord (CSA), tout en rappelant que le dialogue nationale inclusif au Mali, clôturé le 14 décembre dernier après une semaine de discussions ayant regroupé plus de 3.000 participants. Ce qui certifie, a-t-il poursuivi, que l'Accord d'Alger est «l'élément essentiel pour le retour de la paix au Mali». De son côté, le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a souligné dans son nouveau rapport trimestriel sur la Minusma, la nécessité voire l'importance de l'exécution de l'Accord de paix, comme étant la seule voie viable pour régler la crise complexe du Mali et jeter les bases de solutions durables afin de maintenir la paix et la stabilité, a-t-il ajouté. «Il faut redoubler d'efforts pour veiller à ce que la population, dans toutes ses composantes, le comprenne. Il est de la plus haute importance que les parties signataires règlent leurs différends par la concertation et reprennent les réunions régulières du Comité de suivi de l'Accord», insiste-il.