Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait instruit lors des deux Conseils des ministres à chaque membre de son gouvernement d'élaborer une feuille de route de son quinquennat. Chaque ministre devra évaluer les potentialités de son secteur et établir son agenda et les instruments adéquats pour accompagner la mise en place de son programme. Pour sa part, le ministre de la Pêche et des productions halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a entamé sa première séance d'évaluation avec les représentants des professionnels du Conseil élargi de la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA). Il a abordé avec ses invités les voies et moyens du développement du secteur, a fait savoir un communiqué du ministère de la tutelle. Le premier responsable du secteur a placé en ligne de mire, l'importance d'un travail cohérent et coordonné entre les différentes composantes du secteur. «La nécessité de convenir d'une méthode de travail claire et participative en tant que seul moyen devant régler plusieurs questions liées au secteur, à travers la consolidation des entreprises et des structures et l'ouverture du dialogue et la concertation, avec la participation des associations et de la société civile», a-t-il souligné dans ce sens. Cette rencontre, selon la même source est une prise de contact avec les acteurs du secteur. Il est programmé dans les prochaines semaines des rencontres avec toutes les catégories professionnelles de chaque filière, a précisé le communiqué du ministère. Cette première rencontre qui s'est déroulée en présence du président de la CAPA et de ses deux vice-présidents ainsi que des directeurs et des présidents des Chambres des wilayas et interwilayas et de leurs vice-présidents, devra être suivie par l'organisation d'une série de rencontres consultatives au niveau local en vue «d'analyser la situation du secteur ces dernières années et proposer des solutions que chaque catégorie professionnelle du secteur jugera réalistes et exécutables à court et à moyen termes, en prenant en compte les défis du secteur», indique la même source. En effet, ce secteur a été négligé par les pouvoirs publics et l'absence d'une véritable évaluation et vision de l'aquaculture en Algérie, alors que cette filiale constitue un levier important pour le développement économique. Dans une nouvelle approche, le ministère de la tutelle réaffirme son engagement à promouvoir cette activité. Le président de la CAPA a transmis «les remerciements et la reconnaissance des professionnels de la pêche et de l'aquaculture au président de la République pour son attachement à réhabiliter le secteur, en l'inscrivant en tant que département ministériel dans le nouveau staff gouvernemental», relève la même source. Il a également exprimé la disposition de toutes les catégories du secteur qui «s'engagent à ne ménager aucun effort pour sa promotion et le renforcement de sa contribution dans le développement de l'économie du pays», conclut le communiqué.