L'ex secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF) Amr Fahmy et le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), M. Fouzi Lekjaa ont décidé de se porter candidats a la succession de Ahmad Ahmad, lors des prochaines élections en 2021. Le premier a été limogé en 2019, sur fond de scandale à la CAF, après avoir déposé une plainte devant la justice interne de la FIFA contre la CAF qui a abouti à l'ouverture d'une enquête pour «mauvaise gestion». C'est déjà la course. La communication est donc invitée à se mettre sur la ligne de départ. On révise les stratégies, on aligne celles qui séduiraient le maximum de personnalités du monde du football africain. Et pourquoi ne pas tenter intelligemment de piquer aux autres celles qui ont été utilisées. Mars 2021, n'est pas loin. C'est le moment de se positionner pour s'adjuger le fauteuil de Ahmad Ahmad, président de la CAF. Sur la ligne de départ, Marocains et Egyptiens se mettent en route pour le fauteuil. L'ancien président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abo Rida, qui se positionne, sans surprise, déjà dans cette course, semble être rassuré, lui qui « en avril dernier, avait été limogé à l'occasion d'un congrès de la CAF au Caire. Un mois plutôt, Amr Fahmy avait accusé le président Ahmad Ahmad de harcèlement sexuel et de corruption. L'annonce de sa candidature ne s'est donc pas faite sans surprise. Pas de temps à perdre. Il a déjà commencé sa campagne électorale, signale notre confrère «360sport». Ces deux candidats, dont le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, se disent être suffisamment armés pour gérer demain cette institution, faire mieux que les présidents précédents ? Quels types d'organisations comptent-ils proposer une fois élu ? L'ex-dirigeant entend lutter contre la corruption qui gangrène le milieu du sport roi africain. «Mon souhait est d'éliminer la corruption. J'ai été secrétaire général et j'ai pu constater ce qui se passe au sein de la Confédération africaine de football et de la façon dont sont gâchés les intérêts du continent. Comme je l'ai dit, l'Afrique mérite mieux», argue Fahmy. Des contacts avec les amis et copains sont déjà en cours, chacun aura une mission, rassembler un maximum de présidents de fédérations pour lui permettre de s'afficher comme ambassadeur des candidats respectifs. Une course pour écarter les meilleurs et résister aux différents courants qui veulent changer le cours de la politique de l'instance en matière d'organisation de la CAF. «En totale contradiction avec ses anciennes déclarations, rappelle le média, Hani Abou Rida espère aussi avoir une entente entre les membres de la FIFA et ceux de la CAF». L'Egyptien veut ce fauteuil, il ne lésine pas sur les moyens, une commission composée d'experts est mise en place, elle est chargée de se pencher sur les différentes stratégies qui puissent le faire élire haut la main à la présidence de l'instance Africaine de Football. Mais comme le disait si bien l'illustre Philippe bouvard «la modestie est l'art de faire dire par d'autres tout le bien que l'on pense de soi-même». Et justement dans ce cadre, le membre du Conseil de la FIFA dira «parler de moi comme candidat à la présidence de la CAF est un honneur. Mais c'est prématuré», assure t-il à ONSport TV. «Il y a un président en poste et il mérite du respect. En plus, il reste une bonne année avant les élections», ajoute-t-il. Hani Abo Rida est également ancien président de l'EFA (Fédération égyptienne de football), il a démissionné à l'issue de la CAN-2019. Dans cette course, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, serait fin prêt pour concurrencer l'égyptien dans la course au fauteuil de la présidence de la CAF. Lekjaa espère bénéficier de «l'appui de la plupart des membres du Comité exécutif de la CAF, une notoriété qu'il a acquise grâce à son engagement en faveur du développement du football africain». Sauf que Lekjaa attend la décision d'Ahmad Ahmad quant à sa volonté de se représenter ou non, avant d'annoncer sa candidature. Que la bataille électorale commence.