BeIN SPORTS et France football reviennent avec chacun son style sur l'Equipe nationale algérienne de football, emmenée par son sélectionneur Djamel Belmadi qui offre, 20 ans après, la seconde étoile au pays. La fin des humiliations, du bricolage, des crises internes du football, la fin des fausses promesses et des victoires de rêves. Les effets de la coupe d'Afrique des nations 2019, ne sont pas prêts de s'effacer. Outre le retour des principaux matchs de la CAN que diffusent beIN SPORTS, commentaires et analyses se bousculaient, pour le plaisir du téléspectateur africain lors du reportage du lundi 19 avril consacré aux champions, durant lequel les joueurs internationaux se sont donné à cœur joie pour évoquer leurs petits secrets cachés soit avant, pendant ou après les matchs, notamment leurs propres actions, les recommandations, et les stratégies recommandées par le boss des Verts pour arriver au bout de cette CAN et rentrer à la maison avec ce sacré trophée qui a donné de la joie et de la fierté, non seulement aux joueurs, mais aussi aux millions d'Algériens qui avaient tout abandonné pour y rester collés à leur écran. Tant pis pour la qualité de l'image, l'essentiel est de ne pas rater les œuvres de leur équipe nationale qui a redonné confiance et en habillant tout un peuple du drapeau national qui se sent encore aujourd'hui, plus qu'hier les champions d'Afrique. Voilà un triomphe devenu, depuis, un véritable projet collectif. «Le football a au moins ce mérite, il rassemble pour le meilleur : une joie pure. Il réveille aussi une valeur partagée : le patriotisme». Les désaccords entre les joueurs et leur fédération sur les primes de participation à la CAN-2019, n'étaient pas signalés comme cela se faisait par le passé. Les joueurs n'avaient pas conditionnés leur participation aux primes de matchs ou aux bonus. Des conditions qui n'étaient pas le souci de tout un chacun «Pas un joueur n'est venu nous voire pour nous poser la question ou même à Mahrez qui était le capitaine de l'équipe, et porte-parole des joueurs à propos des primes. Personne ne s'est plaint, ce qui a démontré que l'équipe nationale n'avait d'autre objectif que de gagner la coupe d'Afrique», disait le président de la FAF, qui ajoutait «J'ai voulu annoncer le montant de la prime, et même le plus en cas de victoire face au Sénégal, les joueurs m'ont tout simplement dit, de quoi parlez-vous ? Les primes ? Ce n'est pas notre souci. Aujourd'hui, la priorité est de remporter pour le pays le trophée…» Ce que Belmadi confirmera par la suite «les joueurs ne pensaient qu'à rentrer en Algérie avec le trophée, rien ne pouvait passer avant, je n'ai jamais pas vu une pareille cohésion, non seulement, mais aussi cette manière de voire des joueurs encourager leurs collègues sur le terrain, de se comporter comme si c'étaient eux qui évoluaient sur le terrain, un seul objectif : la victoire (…), et d'ajouter, j'ai rêvé de cette victoire, pendant des mois. Je n'avais que ça dans ma tête, gagner, gagner et je dirai que j'ai réussi par mes propos à transmettre cette folle envie, voire cette rage de gagner à mes joueurs, lesquels l'exprimèrent sur le terrain…C'est extraordinaire, inouï». Belmadi le coach, à chaud disait aussi : «Ma pensée va vers mes joueurs. Ils ont fait ce travail extraordinaire. Ca fait tellement de temps qu'on prépare cette CAN. Tous les jours, vivre avec cette pression de vouloir aller au bout, ce n'est pas facile. Ils ont été fabuleux Je me sens très heureux, pour toute notre nation, notre peuple, qui attendait cette deuxième étoile depuis aussi longtemps. Première CAN gagnée à l'extérieur du pays, c'est extraordinaire». Et l'on se rappelait de cette déclaration de son homologue sénégalais, Aliou Cissé «On a eu des situations, mais on a manqué de lucidité. Une finale, ça se joue sur des détails. On méritait mieux. On ne démérite pas, on se procure des occasions. Ce soir, j'ai une pensée pour mes joueurs, je les félicite. Ça fait 46 jours qu'ils travaillent d'arrache-pied pour gagner cette finale. On la voulait. J'ai une pensée pour le peuple sénégalais qui s'est mobilisé derrière l'équipe». A l'étranger, du stade international à Alger et aux grandes villes françaises, des milliers de drapeaux vert, blanc et rouge ont commencé à flotter du vent de la victoire pour une nuit de célébrations intenses, à la hauteur de l'exploit réalisé par les Fennecs. Voilà une victoire, mais plutôt une leçon d'engagement, de discipline d'amour et de respect pour le maillot que l'on porte. Une très belle leçon qui est déjà enseignée un peu partout en Afrique, voire même ailleurs.