Un espace de communication destiné à la communauté des investisseurs, des opérateurs économiques et des hommes d'affaires a été ouvert par le ministère du Commerce via son site web. Les prémices d'une bonne entame sont perceptibles avec la relance des machines de production de plusieurs entreprises nationales dont celles de Sider, Ferrovial, SNTF et le Groupe Gatma. Il y a eu aussi les créations ou réhabilitations de plusieurs dizaines de postes d'emplois. Cela a permis à GATMA de faire une économie de 50 millions d'euros en prestations étrangères qu'il a pu éviter. Cet espace est également destiné aux consommateurs, aux universitaires, aux chercheurs et à tous les utilisateurs des informations à caractère commercial. Il est à rappeler que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait réitéré lors de ses rencontres périodiques avec les représentants des médias nationaux, sa décision portant soutien aux investisseurs. Il a souhaité réaliser des projets basés sur des matières premières locales par des prêts bancaires allant jusqu'à 90% de la valeur dudit projet. Portée par des intellectuels de tous horizons, entrepreneurs et leaders syndicaux, militants politiques et personnalités de la société civile, l'Initiative a pour ambition de favoriser la circulation des idées sur les questions majeures du développement économique national. Tel est, en tout cas, le fil conducteur de l'espace de communication crée par la Présidence. Il est fait pour contribuer à décomplexer les relations entre les divers acteurs économiques ainsi que les hommes et femmes versés dans les sciences économiques à travers divers universités et instituts du pays. Toute une force que le président de la République a appelé à l'union avec pour objectif de créer un champ permanent de confrontation scientifique plurielle utile au développement économique national. La démarche se veut être, également, un point de convergence pour toute action tendant à la stabilité et la cohésion entre les partenaires socio-économiques à la recherche d'une stabilité. C'est aussi la recherche d'un dialogue permanent national vers lequel convergeront tous les acteurs. Cela a été mis en relief par le ministre de l'Industrie Ferhat Aït Ali Braham ce dernier lundi 6 juillet lors de sa visite au complexe sidérurgique El Hadjar. Il a annoncé le rattachement de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à la Direction des industries militaires relevant du ministère de la Défense nationale (MDN). «Le processus de cession de l'entreprise au ministère de la Défense nationale est à sa dernière étape», avait-il tenu à préciser. Même si le ministre n'a pas été prolixe dans son intervention, il a tout de même indiqué que son département envisage relancer ses activités en rétablissant sa cadence de production et ses activités le plus tôt possible. Que le Complexe Sider El Hadjar sera relancé sur des bases solides. Qu'une nouvelle politique basée sur la production des aciers spéciaux à la source sera appliquée tout autant que des correctifs nécessaires à son process pour assurer sa pérennité de son approvisionnement en minerai, depuis les mines de Boukhadra et Ouenza (Tébessa). C'est dire que l'espace de communication mise en place par le ministère du Commerce est à même d'assurer une convergence pour l'action et de cadre de stabilité et de cohésion. L'initiative a été saluée par de nombreux hommes d'affaires. Elle est considérée par la plupart comme étant la base pour un Dialogue national. Ce dernier touchera à toutes les dimensions de l'économie nationale. Il permettra de mobiliser tous les acteurs économiques soucieux de trouver des consensus autour de leurs activités. «Cet espace confirme l'idée qu'il faut être constamment sur le terrain des initiatives et des investissements pour bâtir des convergences minimales. Particulièrement celles fortes et dynamiques entre acteurs différents pour une action collective efficace et pour le raffermissement du lien national» a estimé un chef d'entreprise présent à la visite ministérielle. D'autres du secteur privé ont affirmé que pour peu qu'il soit régulièrement accessible, l'espace en question permettra d'asseoir des controverses saines et de confronter les visions, les convictions et les perspectives nationales. «Le ministère invite les concepteurs des projets et les investisseurs à confronter leurs vision, conviction, perspective et à se rencontrer pour s'écouter, agir et voir en chaque animateur de cet espace, un interlocuteur digne de confiance. Cet espace de communication forme l'agenda des diverses rencontres et publications s'inscrivant dans la perspective de rendre vivante cette possibilité de chemins. Ceux-ci convergent entre investisseurs, concepteurs et producteurs. Il en a résulté déjà, plusieurs commandes. Elles ont été enregistrées au niveau de la Société Nationale de Construction de Matériels et Equipements Ferroviaires «Ferrovial» Allelick. Passée par le Groupe Algérien de Transport Maritime «Gatma», elle porte sur la fabrication et la livraison de 8.000 conteneurs de 40 et 20 pieds en 2020. Elle devrait être suivie d'une autre commande de 60.000 plaques d'acier destinées à la fabrication des conteneurs dès 2020. Cette production qui est une première dans le pays et même en Afrique, «permettra à Gatma de faire l'économie des 50 millions d'euros que le groupe dépensait annuellement à leur location auprès de sociétés étrangères», a indiqué le P-dg de Ferrovial. Il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Sur son carnet de production, il a inscrit des fours de séchage de phosphate, des incinérateurs de déchets pharmaceutiques et hospitaliers, des wagons de transport de métaux bruts, des équipements de forage et de transport de métaux. Toute cette production s'ajoute à celles des citernes pour le transport de carburant, des bétonnières, des stations mobiles de distribution de carburants et des wagons. Les efforts de communication ont été permanents. Ils ont symbolisé l'espace de communication créé par le ministère du Commerce en restant constamment ouvert et interactif pour faciliter le dialogue et la circulation d'idées entre les chercheurs, les institutions de l'Etat, la société civile.