Le wali de Jijel, Abdelkader Kelkal, a révélé, jeudi, le recours à une «nouvelle méthodologie» pour résoudre les problèmes rencontrés dans la réalisation de la pénétrante autoroutière Djen-Djen (Jijel)-El Eulma (Sétif). Lors d'une rencontre consultative, tenue dans la salle des délibérations de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), en présence de tous les acteurs du projet, ce responsable a souligné «la nécessité de sortir de la situation dans laquelle ce projet structurant s'est enlisé et d'œuvrer à surmonter tous les obstacles et les difficultés pour le relancer». Pour leur part, les représentants des entreprises en charge de la réalisation (la société italienne Rizzani, la société turque Mapa et Sapta), ont imputé dans leurs interventions le retard dans la livraison du projet, fixé à 72 mois à compter de la date du 7 mars 2014, à plusieurs entraves, à savoir les études, la difficulté du terrain et du tracé, les créances impayées des entreprises estimées à 7 milliards de DA, en plus de problèmes administratifs concernant une société de réalisation privée. De son côté, le directeur des Travaux publics de la wilaya de Jijel, Nouacer Salem, a affirmé que toutes les missions assignées à la direction du secteur relative à l'évacuation de la voie (100%), l'indemnisation des expropriés pour un montant de 2,5 milliards de DA et les travaux de déviation des réseaux sont quasiment achevés. Au terme de la rencontre, le chef de l'exécutif local a mis l'accent sur l'adoption d'une nouvelle méthodologie de travail concernant ce projet et ce, dans la transparence pour mettre un terme aux incohérences, en sus de l'intensification des rencontres entre les différents acteurs, notamment les entreprises de réalisation et les instances administratives dans le but de relancer le projet en raison de son importance économique et sociale pour la wilaya. Pour rappel, la pénétrante autoroutière Djendjen-El Eulma, reliant les wilayas de Jijel et Mila une distance de 45 km et dont la réalisation nécessite une enveloppe financière d'environ 180 milliards de DA, enregistre «un taux d'avancement des travaux n'excédant pas 45%».