Le président de l'Assemblée populaire de wilaya, Hocine Brinet a affirmé, hier, que la fin du projet de la pénétrante autoroutière reliant le port de Djendjen à l'autoroute Est-Ouest, au niveau de la ville d'El Eulma « n'est pas pour demain ». Le premier responsable a effectué jeudi en compagnie d'une importante délégation une visite sur le site du projet controversé de la pénétrante autoroutière, qui est à l'arrêt, dans le but d'attirer l'attention du pouvoir central en vue de le relancer. Notre interlocuteur a rencontré le directeur général de l'Agence nationale des autoroutes, le chef du projet de la partie de la pénétrante se trouvant sur le territoire de la wilaya de Jijel sur une distance de 45 km et les cadres de la Direction des travaux publics de Jijel. Hocine Brinet a tenu à préciser par ailleurs, que le taux d'avancement des travaux est de 45% pour le tronçon routier, tandis que celui des 17 ouvrages d'art est de 55%, ajoutant que seule l'entreprise Sapta a repris les travaux, alors que les entreprises Rizzani de Eccher et ETRHB Haddad dont le patron est sous les verrous, brillent par leur absence sur le chantier de cet interminable projet dont dépend le développement du port de Djendjen et de la wilaya. Notre interlocuteur a mis en cause les capacités humaines et matérielles de ce groupement algéro-italien pour l'achèvement de ce mégaprojet qui est en passe de devenir un projet mirage pour l'ensemble de la wilaya, en dépit de son importance capitale pour le développement de cette région au relief accidenté et dépourvu de voies de communication. Depuis son installation à la tête de la wilaya, fin janvier dernier, le wali Abdelkader Kelkal n'a jamais mis les pieds sur le chantier. Notons enfin que la visite de la délégation est une première dans les annales des Assemblées élues qui se sont succédé depuis le démarrage des travaux en août 2013 sous le règne de l'ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, pour un montant de 170 milliards de dinars et un délai de 36 mois. B. M. C.