Après une série de rencontres avec les opérateurs économiques et industriels dans le ciment, le ministre du Commerce Kamel Rezig trace une nouvelle feuille de route destinée à la prise en charge des préoccupations soulevées par ces opérateurs. Selon un communiqué du ministère du Commerce, la réunion a été consacrée à l'examen des différentes difficultés rencontrées par les exportateurs, notamment en termes de logistique et les entraves relevées au niveau des ports. Il s'agit également de la problématique du transport terrestre vers les pays voisins, et le passage par les postes frontaliers. Le ministre a abordé également lors de la réunion l'accompagnement et les mesures incitatives accordées par le Gouvernement aux entreprises exportatrices, précise la même source. La rencontre a été sanctionnée par l'élaboration d'une feuille de route destinée à prendre en charge, dans les plus brefs délais, des préoccupations soulevées par les opérateurs économiques, a précisé la même source. Le ministère du Commerce avait amorcé une série de rencontres de concertation et de coordination avec les représentants des différentes filières de la production nationale, en application des recommandations prévues dans le plan de relance économique du Gouvernement, notamment en ce qui a trait à la promotion et à la diversification des exportations hors hydrocarbures, et ce, dans le but de prendre en charge les préoccupations des entreprises exportatrices, en essayant de leur apporter les solutions idoines. Il convient de rappeler que le ministre du Commerce a fait part le mois d'octobre passée à Biskra, d'une rencontre au niveau du ministère avec les opérateurs industriels dans le ciment, dans l'objectif de déterminer les obstacles, ainsi que les voies à même d'exploiter les marchés mondiaux et d'y accéder avec le label made in Algeria. Ainsi, lors d'une opération d'exportation d'une cargaison de 5.000 tonnes de ciment produit par l'entreprise de ciment «Silas» vers le Niger, M. Rezig a exhorté les opérateurs «à augmenter le volume de la production destinée à l'exportation». Il a assuré à cet effet, l'ouverture des frontières terrestres et maritimes, ainsi que de toute l'aide et de tout l'accompagnement qui leur seront fournis. A l'occasion, le ministre a affirmé que «l'Algérie parie sur l'exportation d'un surplus de production de ciment, estimé à 20 millions de tonnes». «Le surplus de production sera exporté et garantira, ainsi, une rentrée d'argent s'élevant à 900 millions USD», a-t-il fait savoir avant d'ajouter que «son département ministériel a déterminé 10 domaines de production au niveau national, dont l'exportation du ciment, comme stratégie au titre de l'année 2021». Selon lui, «l'Algérie dispose de potentiels industriels de plus de 40 millions de tonnes annuellement», soulignant que le pays a besoin de 20 à 22 millions de tonnes pour satisfaire des besoins locaux.