La militante sahraouie des droits de l'Homme Sultana Khaya a démenti mardi les déclarations du «Conseil national des Droits de l'Homme au Maroc (CNDH)» qui a prétendu avoir effectué une visite au domicile de la militante après son agression brutale par la police de l'occupation marocaine. «Une déclaration émise par le CNDH sous forme de communiqué évoquant une visite que ses membres auraient effectué à mon domicile dans le but de me contrôler et de surveiller mon état de santé, en conséquence j'annonce à l'opinion publique nationale et internationale, organisations et à la presse que (…) la déclaration du Conseil manque de crédibilité et tout ce qui a été dit est un mensonge», a écrit Mme Khaya dans un communiqué rendu public. La militante sahraouie victime d'«une agression barbare» exercée par les forces de l'occupation marocaine, a assuré que «le Conseil ne lui a jamais rendu visite ni entré en contact avec elle», expliquant de ce fait, que cet organisme «fait partie du système de sécurité au Sahara occidental occupé et il sert l'agenda de l'occupant et non pas les droits de l'Homme». Par ailleurs, Sultana Khaya a dénoncé dans son communiqué, la répression dont elle fait l'objet avec sa sœur El-Waera au sein même de leur maison ainsi que les tortures psychologiques et physiques auxquelles elles ont été soumises depuis 90 jours. Rapporté par plusieurs médias marocains, le CNDH avait publié un communiqué dans lequel il annonçait avoir «envoyé une délégation au domicile de la militante sahraouie pour lui rendre visite et rapporter les faits».