Des procédures judiciaires, légales, ont été engagées par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire devant les autorités judiciaires compétentes contre le parti Union pour le Changement et le Progrès (UCP, non agrée) de Mme Zoubida Assoul, pour, a indiqué, avant-hier jeudi, un communiqué du département de Kamel Beldjoud, non-conformité de son statut juridique. «Les services du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire ont enregistré la situation illégale du parti Union pour le changement et le progrès (UCP) et la non-conformité de ses activités à la législation en vigueur, à savoir la loi organique n° 04.12 relative aux partis politiques», lit-on à travers ce communiqué. Rappelant, à l'occasion, la concernée (Mme Zoubida Assoul, ndlr) à l'impératif d'assumer l'entière responsabilité des retombées de la situation illégale actuelle et de ces agissements. Mme Zoubida Assoul, a ajouté la même source, poursuit ses activités sous couvert de la présidence du parti (UCP, ndlr), en dépit, a fait savoir le département de Kamel Beldjoud, de l'absence d'un statut juridique. Conformément, a précisé le communiqué du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, aux dispositions de la loi fondamentale du parti. Estimant que la concernée (Mme Zoubida Assoul, ndlr) est allée trop loin avec des comportements en contradiction avec les dispositions régissant le travail des partis politiques. «Vu que le parti (UCP, ndlr) n'a pas répondu à la mise en demeure qui lui a été adressée pour régulariser sa situation, les services du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, ont engagé les procédures légales devant les autorités judiciaires compétentes», a poursuivi la même source. À l'issue des travaux du Congrès ordinaire, tenu le 11 avril courant, de l'Union pour le changement et le progrès (UCP) dont elle est la fondatrice en 2012, Mme Zoubida Assoul a été reconduite à la présidence de cette formation politique qui a, pour rappel, décidé, fin mars dernier, de tourner le dos aux prochaines élections législatives. Mme Assoul a considéré lors d'une conférence de presse, animée au lendemain dudit Congrès ordinaire, que ce rendez-vous électoral ne peut être, dans les circonstances actuelles, une issue à la crise. Les prochaines élections législatives du 12 juin 2021, proposées par le chef de l'Etat dans les circonstances actuelles, avait observé Mme Zoubida Assoul, ne peuvent en aucun cas être une solution à la crise. «Ce choix ne fera qu'aggraver cette crise, d'autant plus que celles-ci (élections législatives, ndlr) ne constituent en aucun cas une priorité pour le citoyen», avait-elle dit. Estimant que si le pouvoir continue à imposer sa politique de répression au lieu de répondre aux revendications du Hirak populaire, cela risque d'approfondir davantage la crise étant donné le blocage politique et la détérioration inquiétante de la situation économique et sociale du pays aggravée par les conséquences de la crise sanitaire sur l'emploi et le pouvoir d'achat du citoyen.