L'Algérie compte 3.139 espèces floristiques, dont 1.611 sont considérées comme rare à rarissime, ce qui totalise près de 51 % de flore algérienne menacée de disparition, selon la Direction générale des forêts (DGF). La DGF a en effet recensé 289 espèces «assez rares», 647 espèces «rares», 640 espèces «très rares» et enfin 35 espèces «rarissimes». Quant à la biodiversité faunistique, l'Algérie est caractérisée, par la diversité de son climat et de ses écosystèmes renfermant, ainsi, d'énormes potentialités de faune sauvage, notamment endémiques à la région africaine, ainsi qu'un fort potentiel cynégétique, dont des espèces de gibier méditerranéennes et de nombreuses autres espèces africaines. Le pays possède également un potentiel «non négligeable» en espèces de faune sauvage, source de gibier pour le développement durable de l'activité chasse et banque de gènes non encore modifiés par l'homme, donc une banque zoo génétique pure, estime la DGF, ajoutant que l'Algérie abrite 483 espèces animales recensées dont 23 espèces (13 mammifères, 07 oiseaux, 03 reptiles), classées menacées de disparition en vertu de la loi n 06-14 du 14 novembre 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de disparition. L'Algérie comte également 229 espèces protégées en vertu de décret exécutif n 12-235 du 24 mai 2012 fixant la liste des espèces animales non domestiques protégées, conformément à la loi n 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de l'environnement dans le cadre du développement durable. Il s'agit de 53 espèces de mammifères, 124 espèces d'oiseaux, 46 espèces de reptiles et 06 espèces d'amphibiens. Par ailleurs, concernant les aires protégées et les parcs nationaux, compte tenu des multiples pressions exercées sur les ressources naturelles, l'administration des forêts a créé entre 1983 et 1993, huit parcs nationaux pour préserver des écosystèmes présentant un intérêt particulier en termes de biodiversité, de richesse paysagère et culturelle, rappelle la DGF