Le secteur de l'Agriculture entreprend le lancement de mesures d'urgence pour la relance de l'activité agricole dans l'objectif de promouvoir l'investissement et de réduire la facture d'importation des produits de large consommation, selon un communiqué des services du Premier ministre. Ces mesures ont été présentées lors de la réunion du Gouvernement, présidée samedi par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Lors de cette réunion, le Gouvernement a entendu une communication présentée par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural sur les mesures d'urgence pour la relance de l'activité agricole. En effet, le secteur concerné entreprend le lancement de mesures urgentes pour la relance de l'activité agricole visant principalement la promotion de l'investissement à travers la finalisation et la promulgation de textes réglementaires encadrant la procédure d'accès au foncier agricole mais également la poursuite de l'opération de récupération des terres non travaillées pour assurer l'exploitation optimale du foncier agricole et des capacités de production nationale. Ces mesures visent également la réduction de la facture d'importation des produits de large consommation, à travers notamment le développement des cultures industrielles et l'optimisation des dispositifs de soutien aux céréales et au lait. Le secteur prévoit, en outre, la concrétisation d'un programme d'irrigation d'appoint qui concerne une superficie globale de 158.000 ha, imposé par les conditions climatiques difficiles et les irrégularités pluviométriques, ajoute-t-on de même source. A cet effet, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire du pays à travers l'amélioration de la production céréalière et laitière. Il a également chargé le ministre de l'Agriculture d'auditer l'ensemble des organismes en charge de la régulation de la production agricole pour qu'ils assument convenablement leur mission principale qui est la régulation. M. Benabderrahmane a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance de disposer de statistiques fiables sur la production des produits essentiels pour mieux maîtriser les importations de ces produits et, partant, les données relatives au dispositif liés au soutien des prix de ces produits, selon le communiqué.