«Les start-ups représentent une clé dans le scénario post-Covid-19, particulièrement dans le continent africain, devenu le nouveau hub de ces entreprises innovantes», a indiqué, avant-hier, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des start-ups, Yacine El Mahdi Oualid, lors de sa participation, en visioconférence, au Sommet Europe-Afrique des PME, tenu à Rome. Le ministre est revenu lors de cet événement sur «le rôle clé joué par les start-ups pendant la pandémie de Coronavirus, notamment en Algérie», affirmant, dans ce sillage, que «les start-ups ont joué un rôle clé dans la transformation digitale entamée par l'Algérie avant la pandémie, mais accélérée avec la Covid-19, en permettant aux familles, aux entrepreneurs et aux universitaires de travailler, apprendre et vivre online», citant l'exemple du E-commerce en Algérie qui a, selon lui, «enregistré une croissance de 500% en Algérie (depuis le début de la pandémie)». Ce chiffre démontre la volonté de la population et des pouvoirs publics à accélérer la transition technologiques qui peine depuis des années à démarrer. «C'est ce qui a encouragé, les pouvoirs publics à soutenir davantage la création et le développement des PME, à travers des financements et des exonérations de taxes, mais aussi en créant un environnement des affaires propice au développement de ce type d'entreprises», a-t-il affirmé. Pour valoriser davantage le rôle des PME, le Gouvernement a mis en place de nouveaux dispositifs d'aide aux start-ups. Il a accordé plus de facilités réglementaires et financières aux jeunes porteurs de projets. «L'Etat a encouragé, en outre, la participation de plus de jeunes, de femmes et de personnes ayant des compétences au monde de l'entrepreneuriat et à la mise en place d'un écosystème favorable aux PME», a-t-il indiqué, rappelant, à l'occasion, «les efforts fournis par son jeune ministère en matière d'allègement du processus de création d'entreprises et de création d'incubateurs et d'accélérateurs dont le nombre à doublé lors des six derniers mois». En effet, le ministre ne cesse, depuis sa nomination, de se rapprocher des jeunes porteurs de projets et d'échanger avec eux sur leurs projets, leurs ambitions, mais surtout sur les contraintes rencontrées sur le terrain. L'accès au financement est le principal obstacle auquel le Gouvernement a tenté de remédier à travers la création d'un Fonds spécial destiné au financement des start-ups. La semaine dernière, lors de la Conférence régionale dédiées aux start-ups, le ministre délégué a annoncé qu'«un fonds estimé à un milliard de dinars était mobilisé pour le financement des start-ups», assurant que ce montant sera revu à la hausse «en fonction des besoins et de la demande». Il a évoqué, également, le financement mixte pour aider les jeunes porteurs de projets à atteindre leurs objectifs. L'Algérie veut encourager l'émergence des PME pour relancer sa croissance, créer de la richesse et de l'emploi. Lors de son intervention au cours de cet événement, M. Oualid a mis l'accent sur «l'importance des PME dans la croissance économique en Algérie, où elles assurent 50% des emplois créés».