Dans un communiqué datant d'avant-hier, le Parquet d'Alger a démenti et condamné à la fois les informations erronées et «tendancieuses» récemment rapportées par certains organes de presse indiquant, à travers leurs articles, l'entrée en grève de la faim d'une «certaine frange» de prisonniers à l'établissement pénitentiaires d'El Harrach. Démentant catégoriquement ces fausses informations, le Parquet général près la Cour d'Alger a rappelé, dans son communiqué, qu'«aucun mouvement de grève» n'a été enregistré au sein de la prison d'El Harrach, et qu'il s'agit tout simplement des informations «tendancieuses». La grande instance judiciaire d'Alger a souligné dans son communiqué qu'«en application des dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale, le Parquet général près la Cour d'Alger et par souci d'éclairer l'opinion publique, dément ces informations tendancieuses dans la mesure où aucun mouvement de grève n'a été enregistré au sein de cet établissement pénitencier». La même instance a ajouté qu'il était «important de rappeler que la diffusion de fausses informations pouvant impacter la sécurité et la stabilité des institutions comme il l'est établi dans le cas de figure, pourrait voir engager la responsabilité pénale de ses auteurs dans la mesure où les informations de cette nature ont pour but d'impacter négativement l'ordre public et les institutions». En montrant la méprise professionnelle grave d'une telle publication, sensible quelle soit, et en plus fausse, le Parquet d'Alger a rappelé les auteurs de ce renseignement mensonger, les conséquences graves qui en découlent d'un tel acte. Les auteurs de ces informations tendancieuses sont invités à vérifier les renseignements avec un travail plus professionnel et responsable surtout. Rappelons-le, ce communiqué du Parquet près la Cour d'Alger intervient suite «aux informations diffusées par certains organes de presse faisant état de l'entrée en grève de la faim d'une certaine frange de détenus de la prison d'El Harrach en la journée du vendredi 28/01/2022». Des informations qui se sont avérées par la suite fausses. Aussi, faut-il le rappeler, l'Algérie avait ajusté à la fin de l'année 2020 son Code pénal devant la hausse vertigineuse des fausses informations. De nouvelles dispositions du Code pénal ont été adoptées pour criminaliser la diffusion des fake news portant atteinte à l'ordre et à la sécurité publics. La prolifération des médias et de la technologie ont causé une explosion sans précédente des fausses informations jusqu'à devenir une «arme» absolue dans le cadre de la guerre hybride, source de la déstabilisation des pays.