Pour le chef de l'autorité islamique suprême pour Al Qods et imam de la mosquée al-Aqsa, le Cheikh Ekrima Sabri, le comité Al Qods dirigé par le Maroc est paralysé et il ne faut n'en attendre rien après la normalisation de ce pays avec l'entité sioniste. Dans une déclaration à la chaîne I de 1a radio algérienne, hier, dimanche, Ekrima Sabri a confirmé que ce comité n'avait plus rien de sérieux parce qu'il a été paralysé après le Maroc se soit jeté dans les bras de l'entité sioniste en pleine escalade dangereuse vécue à Al Qods avec l'assaut donné à la mosquée d'Al-Aqsa par les colons sionistes et l'invasion de l'esplanade de la mosquée par les forces d'occupation sioniste. L'imam d'Al Aqsa a rappelé que la violence à l'égard des fidèles musulmans a entraîné plus de 400 blessés et l'arrestation de 500 jeunes. L'action délibérée des forces d'occupation était destinée à pour donner le champ libre aux colons. Par ailleurs, 76 députés jordaniens ont appelé leur gouvernement à rompre les liens avec Israël et à geler tous les accords bilatéraux entre les deux pays. Les députés ont affirmé dans un mémorandum parlementaire que s'en tenir à la dénonciation de ce qui se passe à Al Qods et à la mosquée Al-Aqsa n'est plus une option conforme à l'intérêt supérieur de l'Etat jordanien, ni aux aspirations et sentiments du peuple jordanien. Les députés jordaniens ont exigé des «décisions et mesures» qui responsabilisent les forces d'occupation israéliennes, ne s'arrêtant pas à la condamnation et au rejet politiques, mais prenant plutôt des mesures que la Jordanie est en mesure de prendre et d'en assumer les coûts. Ils ont noté la nécessité de fermer l'ambassade d'Israël à Amman, d'expulser son ambassadeur, de convoquer l'ambassadeur de Jordanie à Tel-Aviv et de geler tous les accords bilatéraux jusqu'à ce que de telles pratiques soient découragées et ne se reproduisent plus. Ils ont souligné la nécessité d'intervenir au plus haut niveau pour assurer la libération des prisonniers et des jeunes enlevés dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa. En Algérie, dans un communiqué signé par son président, Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, dont l'APS a obtenu une copie, le Forum de la fraternité algéro-palestinienne a affirmé « suivre, avec douleur et consternation, les agressions et les profanations des lieux saints auxquelles se livrent au quotidien les forces d'occupation sionistes, au vu et au su de tous, sans susciter de réaction, hormis quelques voix inaudibles s'élevant ça et là ». Le forum « en appelle à la conscience humaine » et appelle « les pays arabes et musulmans à prêter main forte aux Palestiniens dans leur résistance face à l'occupation sioniste barbare ».