Qu'ils aient raison ou pas, que leurs analyses soient justes ou pas, ou encore que leurs hypothèses résistent à toutes les informations ou rumeurs qui circulent quotidiennement sur les réseaux sociaux, que les consultants qui utilisent les espaces télévisions pour tenter de soigner leurs images, donc leur expertise, devront réagir à l'entrée en scène de l'Organisation mondiale de sécurité anti-corruption, qui survole toutes ces interventions et qui risque, à quelques heures du verdict, de les contredire. Dans un courrier signé par Jessica Karel du Département Investigations de l'Organisation mondiale de sécurité anti-corruption, publié sur leur site, elle réagit sur ce volumineux dossier relatif au match retour des éliminatoires du Mondial-2022 Algérie – Cameroun, qui ne cesse de dominer l'actualité sportive mondiale. Aucun média national ou international ne pouvait se détacher de ce dossier collé au cœur de l'actualité sportive mondiale. Selon le Département Investigations «le rapport des arbitres allemands de la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage) a prouvé, par audio et vidéo, que l'arbitre gambien Bakary Gassama a délibérément refusé de répondre à leurs avertissements sur la nécessité de retourner à la VAR pour confirmer et statuer sur ses mauvaises décisions arbitrales... Ce qui met la FIFA sous une pression terrible et essaie de sortir de cette situation difficile avec le moins de dégâts». Gassama, un arbitre qui siffle faux Pire encore, l'arbitre Bakary Gassama qui était au sifflet lors de cette rencontre, sera certainement appelé à rendre des comptes si les preuves de corruption venaient à se confirmer, ce qui aura indéniablement des répercussions graves sur l'image de l'instance internationale de football, et directement sur la Fédération camerounaise. La triche finit par remonter à la surface pour briser «ses auteurs». Les rapports des arbitres allemands sur la table Des experts de cet organisme mondial ont réuni un ensemble de documents qui établissent, sans ambiguïté, les erreurs d'arbitrage commises, à commencer selon le communiqué de cet organisme «par le rapport des arbitres allemands de la VAR a prouvé par audio et vidéo que l'arbitre Bakary Gassama a délibérément refusé de répondre à leurs avertissements sur la nécessité de retourner à la VAR pour confirmer et statuer sur ses mauvaises décisions arbitrales». Une telle situation met la FIFA «sous une pression terrible et essaie de sortir de cette situation difficile avec le moins de dégâts». «Rendre justice à l'Equipe algérienne» Le Département Investigation rassure que tout passera au crible comme s'il fallait tout simplement rappeler qu'il s'agit là non pas de deux sélections, mais d'une institution qui a pour mission de veiller à ce que le football ne souffre d'aucune ambigüité et que les erreurs commises aux règles FIFA seront sanctionnées, notamment lorsqu'il s'agit de la corruption. Ainsi, il est stipulé dans le document mis en ligne par cet organisme que «des parties au sein de l'institution travaillent à résoudre le problème sur la base d'erreurs d'arbitrage technique, et par conséquent, rendre justice à l'équipe nationale d'Algérie en rejouant le match. Comme il évoque le travail «d'autres parties à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution utilisent le dossier de la corruption et des pots-de-vin, qui a atteint des stades d'enquête avancés, comme une carte de pression pour des objectifs électoraux, ce qui risque de discréditer le président de la FIFA et ternir l'image de l'institution au niveau mondial». «Qualification des Verts et l'exclusion du Cameroun» Pour Jessica Karel du Département Investigations «la nature de l'équité de l'équipe nationale d'Algérie est liée aux résultats des interactions au sein de l'instance FIFA entre le groupe Infantino et celui de Michel Platini, soit en adoptant les erreurs techniques de l'arbitrage en faisant rejouer le match. Soit en adoptant le dossier le plus lourd et le plus difficile de la corruption et des pots-de-vin, ce qui est peu probable, ce qui signifie la qualification de l'Equipe nationale d'Algérie et l'exclusion de l'équipe camerounaise automatiquement sans rejouer le match». «La FIFA rendra des comptes ou nous saisirons les tribunaux» «Au vu des éléments consignés auprès de nos experts du Département Investigations, il ressort avec certitude qu'il y a eu corruption pour aboutir au résultat que l'on connaît. Pour cela, notre organisation mettra avec force tout ce qui pourra aboutir au rétablissement de la vérité du déroulement de cette compétition avant et après». Pour cet organisme «la FIFA devra rendre des comptes pour expliquer s'il y a lieu du respect et des demandes faites par les instances algériennes. Faute de quoi, nous OMSAC saisirons les tribunaux judiciaires compétents. Juste une sanction de l'arbitre serait porter atteinte à l'équité de l'équipe nationale d'Algérie» et de rappeler que «les sanctions devraient aboutir à remettre en cause toutes les fautes commises intentionnellement par l'arbitre au vu et au su de tout le monde. Une sanction partielle ne saura rendre justice au football», conclut Jessica Karel du Département Investigations.