Qualifié de série «Dallas» par quelques-uns, le dossier Cameroun semble plutôt être le livre de chevet de plusieurs experts du monde sportif, médias internationaux, intellectuel, membre de la Fifa, lesquels au contraire examinent avec intelligence comment sauver le football des mains de ceux qui prennent plaisir à le triturer et lui redonner toute sa splendeur. A. Tahar, supporter, nous dira que «le dossier Algérie-Cameroun, n'en déplaise, est devenu aujourd'hui un guide pour tous les spécialistes des technologies de l'information qui ne manqueraient certainement pas d'alimenter leurs chroniques sur les mutations que connaît le football, pris au piège par une gestion qui le dévalorise, ce dont justement souffre le football». Les téléspectateurs préfèrent changer de chaînes télé Un expert en communication disait, à juste titre, «dans le football, si nous n'y mettons pas dès aujourd'hui bon ordre, dans cette discipline, régneront complexité, anarchie, mensonge, éclatement, vitalisation jusqu'à l'affrontement en direct entre consultants et invités professionnels, comme c'est hélas souvent le cas». «La méthode était-elle enfantine ? Oui, elle l'est lorsque des chaînes n'arrivent pas à hisser le niveau jusqu'à transformer les plateaux de télé.. .en un véritable laboratoire qui permettra aux téléspectateurs de mieux saisir les contours de ce qui a caractérisé la rencontre, une sorte d'invitation à se faire une idée de ce qui s'est réellement passé, or ce n'est pas le cas, c'est ce que regrettent de nombreux supporters». Le ministre de la Jeunesse et des Sports Abderrezak Sebqaq réagit Le ministre Sebqaq a indiqué devant la presse que la Fédération algérienne de football a pleinement le droit de défendre les droits de la sélection nationale algérienne au niveau international. En effet, le membre du gouvernement a laissé entendre que l'instance présidée par Charaf-eddine Amara allait introduire un recours auprès du Tribunal arbitral du sport à Lausanne (Suisse) pour que justice soit rendue aux Verts. «L'Algérie épuisera toutes les voies légales dans ce sens», a-t-il promis. Finale de la Ligue des champions le 30 mai prochain La Confédération africaine de football met fin à la longue attente des équipes qualifiées à la Ligue des champions d'Afrique qui veulent enfin connaître le lieu où se jouera la finale de la Ligue des champions, prévue le 30 mai prochain. «La CAF a reçu une offre de la Fédération sénégalaise de football et de la Fédération royale marocaine de football pour accueillir la finale de la Total Energies CAF Champions League 2022». La Fédération sénégalaise de football a retiré sa candidature. Et comme il fallait s'y attendre «la CAF ne peut que s'offrir le luxe d'annoncer le Maroc pour l'organisation de la finale de la Total Energies CAF Champions League 2022», a indiqué l'instance ce lundi à travers un communiqué. Vainqueur 3-1 à l'extérieur en demi-finale aller contre Petro Atletico, le Wydad Casablanca a donc de bonnes chances de jouer cette affiche à domicile. Sauf que cette perspective n'est pas du goût d'Al Ahly, qui a lui aussi mis un pied en finale en étrillant l'ES Sétif 4-0 à l'aller. «Sentant le vent venir, le double tenant du titre a pris les devants et déjà sollicité la CAF !», fait remarquer un confrère africain. L'exigence d'Al Ahly «Al Ahly a envoyé une lettre officielle dimanche à Patrice Motsepe, le président de la CAF, demandant un lieu neutre pour la finale de la CAF Champions League 2022», indique un communiqué du club cairote. «Al Ahly a souligné dans la lettre que la finale ne devrait pas être accueillie par l'un des pays des quatre équipes participant aux demi-finales et qu'un lieu neutre offrira des chances égales aux quatre équipes. Le club égyptien a souligné que le match devrait se tenir dans un lieu neutre, puisque la CAF n'a pas choisi le pays hôte dans une étape antérieure, notant que donner à l'une des quatre équipes l'avantage du terrain dans la finale contredit les normes du fair-play. Al Ahly a exprimé sa pleine confiance dans le professionnalisme et l'équité de la CAF et son engagement à préserver l'égalité des droits pour les quatre équipes en compétition.