La nouvelle saison 2022-2023 est en orbite depuis hier vendredi. Pour de nombreux spécialistes du football, les champions d'hier seront les mêmes ! Pas forcément, répondent certains ex-internationaux. D'autant que cette saison de Ligue 1 s'annonce d'ores et déjà charnière, particulièrement avec ses 16 et non 18 équipes, comme ce fut la saison écoulée. Ceci s'inscrit dans le cadre de la réforme des compétitions nationales décidée par la Fédération algérienne de football. Et le jeu dans tout ça ? Et le jeu dans tout ça ? Aux dirigeants de sortir le grand jeu lors de cette nouvelle saison. S'ouvrir et quitter les chantiers battus pour s'imposer lors de cette phase 2022-2023. Travailler sur de nouvelles stratégies, afin de ne pas décevoir ceux qui suivent, pas à pas, l'évolution de leur club et qui ne voudront surtout pas présenter la même affiche que celle des saisons écoulées. Quitter le bricolage pour passer au professionnalisme Communiquer, oui mais autour des questions les pus importantes, celles qui feraient rattraper son développement par rapport aux Championnats des autres nations, notamment se hisser au niveau du football professionnel, en se mobilisant autour des principes qui font que tout se joue dans la transparence, à l'instar de la gestion, la compétence. Faire du football une usine de production de performance Aux dirigeants de sortir le grand jeu lors de cette nouvelle saison. Chacune des parties est attendue sur ce qu'elles promettent en l'avenir de ce football qui reste souvent un sujet qui tient à cœur les sportifs, jaloux de ce qui se passe ailleurs. S'ouvrir et quitter les chantiers battus pour s'imposer lors de ce nouveau registre sportif, penser à faire du club une «usine» où l'on produit de la performance, l'axe qui donne «sa première raison au sport», «un lieu où joueurs, supporters et dirigeants sont en perpétuel «affrontement» avec les autres», écrivait notre confrère, et pour qui le club n'est ni plus, ni moins une véritable entreprise financière, mais une entreprise du spectacle, du football au sens légal du terme. Football, mise à part le score, il est une école Estimer que par sa régularité, sa puissance et ses significations, que le football a de tout été un moment clé de la vie sociale, un événement qui permet aux individus de faire l'expérience du vivre ensemble, de manifester une existence collective et de la rendre visible, valorisée et valorisante pour les individus et les groupes sociaux dans leur diversité. Mettre dans les tiroirs les crises La nouvelle saison, 2022-2023, devra être aussi celle qui évitera les crises de gouvernances, des performances qui étoufferaient toutes mutations vers une saison purement professionnelle. Toutes les équipes ne s'engageront pas dans une promenade à travers les terrains de football du pays, mais bien autre chose, celle que le monde sportif voudrait imaginer, comme une parfaite connexion avec le niveau des rencontres qui se jouent sous d'autres cieux. Les ambitions ne manquent pas... En Algérie, c'est «avec un calendrier à 30 journées, les équipes du palier supérieur reviennent ainsi à l'ancien rythme de compétition, avec deux phases de 15 journées chacune». D'où, la course au podium sera totalement différente, les favoris d'hier ne seront pas forcément ceux de demain. Chaque équipe a ses ambitions. «Les premiers résultats obtenus, hier vendredi, n'expliquent absolument rien, et ce n'est certainement pas les équipes qui ouvrent le bal, qui joueront les meilleurs rôles de la saison... C'est ce qui fera la différence. Il ne faut pas s'attendre aux mêmes favoris de la saison éculée». Les clubs dans la course Selon l'APS «à l'instar du Chabab, le vice-champion d'Algérie la JS Kabylie a également enregistré l'arrivée du nouveau coach belge José Riga, tout engageant une dizaine de joueurs, à l'image de Guenina (MCO), Guemroud (CSC) et Cheraïtia (CRB). Les «Canaris» espèrent mettre fin à une longue période de disette en Championnat, puisque le dernier titre remonte à 2008». La JS Saoura qui s'est de nouveau invitée sur le podium la saison dernière (3e) pour la deuxième fois de rang, figure parmi les favoris, alors que le club phare de Béchar a réussi à préserver l'ossature de son effectif, en confiant la barre technique à l'entraîneur tunisien Nacif Bayaoui. D'autres clubs sont pressentis également pour disputer le leadership, tels que le MC Alger et l'ES Sétif, qui ont enregistré l'arrivée à la barre technique respectivement le Franco-bosnien Faruk Hadzibegic et l'Egyptien Houssam Al-Badry. Pour leur part, l'USM Alger, le Paradou AC ou encore le CS Constantine voudront jouer les trouble-fête et tenter d'aller bousculer les ténors. H. Hichem Programme de samedi : Stade Dar El Beida : USMA – MCEB 17h Magra : NCM – PAC 16h45 Biskra : USB – ESS 20h