Précédée de la crise monétaire asiatique, la crise des subprimes émergeant au cœur de la finance mondiale allait irradier le continent européen puis l'ensemble du monde. La pandémie du Covid ébranla encore plus le système. En réalité depuis 2015 le processus de mondialisation s'est ramolli, les rythmes du commerce extérieur ne caracolant plus en tête devant celui du PIB mondialLes citoyens deviennent nombreux à percevoir que le monde va mal, mais souvent sans parvenir à en saisir les raisons de manière claire. Face à ce qu'ils voient et entendent autour d'eux, beaucoup sont perdus, voire parfois désemparés. Leur réalité ne correspond pas à ce qu'on leur raconte. Ils le ressentent à juste titre, mais n'arrivent pas à en saisir les mécanismes. Ballottés alors entre les déclarations du personnel politico-médiatique qui les manipulent et leur font «perdre la tête». L'une des raisons de ce trouble, et que l'on peut vérifier presque quotidiennement, se trouve être l'inculture politique du plus grand nombre. Dont l'une des causes est à chercher du côté de l'enseignement qui depuis des décennies faillit à son devoir : le développement du sens critique. Constat assez simple à établir, mais qui ne suffit pas, évidemment. Les moyens mis à disposition pour l'enseignement ont été réduits, mais on nous explique qu'avec moins on va faire mieux. Refrain repris en boucle, tant au niveau de l'éducation que de la santé, de la culture, des loisirs, des transports, de la justice, de l'énergie, et j'en passe... Avec pour seul objectif, la privatisation de tout ce qui peut l'être via une concurrence acharnée qui laisse sur le carreau les plus démunis. Tout bien commun est sacrifié au profit d'intérêts particuliers aux mains de quelques prédateurs sans foi ni autre loi que celle d'engranger toujours plus, peu importe les moyens utilisés pour y parvenir, fussent-ils mafieux, au propre sens du terme. Et à ce jour, nous pouvons constater qu'insidieusement, même les gouvernements sont privatisés. Ici au niveau des armées utilisant de plus en plus de sociétés sous contrats, là au sein des forces de l'ordre faisant appel à des milices privées, ou encore via des cabinets-conseils dictant aux responsables politiques la feuille de route pour atteindre ces privatisations le plus rapidement possible, ignorant avec dédain la fonction parlementaire. Dans cette perspective, il ne serait pas étonnant de voir bientôt celle-ci restreinte, réduite à quelques vidéos-conférences, avant d'être supprimée. Rien n'est plus faux que ce mantra du « faire mieux avec moins », mais comme aujourd'hui tout passe par « la com », à force de le répéter, les cerveaux l'intègrent (presque) comme une vérité. Quelques exemples : les grands médias (aux mains de milliardaires pour la plupart sionistes et proches du pouvoir) subventionnés par les gouvernements, nous expliquent depuis des mois que la Russie a envahi l'Ukraine pour lui faire la guerre, l'occuper et annexer ses territoires. Les autorités russes répondent avec une infinie patience que cette approche est fallacieuse et qu'il faut aller aux origines des tensions pour comprendre la décision russe d'une « opération militaire spéciale » ayant pour buts de protéger les habitants du Donbass, dénazifier et démilitariser l'Ukraine, tout en empêchant l'OTAN d'être à ses frontières – cette organisation criminelle coupable de dizaines de millions de victimes ces dernières années (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yémen, etc.), procédant selon un agenda commun avec le régime d'apartheid sioniste qui entend affaiblir par tous les moyens tout Etat hostile à son implantation en terre de Palestine. Quantité de pays ont été détruits dans cet objectif. Seules épines dans la botte de l'occupant sioniste, la résistance palestinienne qui se tient toujours debout, et l'Iran, dont il sera question plus loin. Ce n'est pas la Russie qui envahit l'Ukraine, c'est cette dernière qui bombarde ses propres populations du Donbass depuis bientôt 10 ans avec l'Occident – malgré les traités Minsk1 et Minsk2 signés pour tenter de faire revenir la paix dans la région – en soutien. Moscou a régulièrement prévenu et indiqué ses lignes rouges. Mais sur tout cela, motus. À de rarissimes exceptions les « experts » n'y reviennent jamais. L'Occident et ses grands médias ont désigné le coupable et en rajoutent une louche à chaque infaux. Et les commentateurs dociles relaient, sous prétexte d'œuvrer à la diffusion des lumières de la « démocratie » contre l'obscurantisme du tyran russe. Même les voix de « La France Insoumise »... s'y soumettent. Pourtant, des documents officiels attestent que depuis plusieurs années les Etats-unis avaient pour cible la dislocation du lien qui se tissait lentement entre l'Allemagne et la Russie. Et que par-dessus tout, il fallait empêcher la mise en service du gazoduc Nordstream 2 qui aurait arrimé plus encore l'Allemagne, puis à sa suite le reste des pays européens à la Russie. Les dernières explosions sur ces deux gazoducs en mer Baltique en disent long sur la détermination américaine à saborder une économie européenne pro-russe1. Que faut-il comme élément de plus pour comprendre les mécanismes belliqueux en cours et comprendre que les USA ne sont pas les alliés fiables que d'aucuns prétendent ? À moins d'être un troll en service commandé, que des citoyens accordent quelque crédit au récit médiatique tronqué et diffusent en boucle ces infaux à propos de la culpabilité russe, n'est possible que par inculture politique et paresse intellectuelle. En 2008, je relevais : « Peut-être serait-il temps que les citoyens prennent réellement conscience de ce que représente cette effroyable guerre économique qui se joue aussi entre les deux rives de l'Atlantique... Les exemples pullulent pour nous rappeler cet affrontement sans limite. Que ce soit en matière aéronautique avec la concurrence exacerbée entre Boeing et Airbus ; ou entre le système américain GPS (Global Positioning System) et son futur concurrent européen Galiléo que l'administration Bush a déjà ouvertement menacé de destruction « (...) en cas de force majeure ». Rien que ça ! Que ce soit en matière de subventions des produits agricoles ; ou en matière financière quand les USA ont tout fait pour empêcher l'avènement de la monnaie unique européenne. Ou encore, dans le jeu de yoyo d'un dollar manipulé quand il s'agit de relancer les exportations pour doper une croissance en perte de vitesse et une économie qui perd de sa suprématie dans les échanges mondiaux. Et ce qui est annoncé dans l'Arctique, suite à la fonte dramatique de la banquise, n'augure rien de spécifiquement plus réjouissant. L'un des derniers sanctuaires de la planète sera bientôt la proie des prédateurs qui s'y bousculent pour en soutirer les meilleurs profits... Les citoyens sont souvent dupes des enjeux qui se trament en haut lieux, et n'ont aucune idée de ce dont les Etats sont capables lorsqu'il s'agit de défendre « leurs intérêts ». Nombreux sont ceux qui se laissent manipuler, endormir par « l'american way of life ». Abusés par des publicités avantageuses, ils identifient les produits made in USA avec les valeurs qui fondent la « démocratie ». À travers quelques slogans judicieusement adaptés, doublés d'une succession d'images subliminales, ces pubs malicieuses ne flattent que nos médiocres certitudes de nantis. Notre notion de la « démocratie » se réduit bien souvent à notre capacité à consommer – je dépense, donc je suis ! Or, la réalité politique doit être appréhendée sous un autre angle, sur un autre plan que celui du seul consumérisme. Et cette réalité-là est bien plus terrifiante que ces adroites mises en scène... ». Autre exemple, l'Iran : les révoltes de la population suite au décès de Mahsa Amini attribué aux forces de la police des mœurs de Téhéran. L'étincelle de cette information a mis le feu aux poudres et en 24h, la toile a été envahie de multiples vidéos montrant le chaos dans plusieurs villes d'Iran. En France, où depuis plus de 30 ans tout ce qui touche au « voile » agit comme la muleta sur le taureau, la réaction de groupuscules « féministes » a été immédiate : elles n'y ont jamais mis les pieds, mais hurlent à la sombre dictature qui commet les pires crimes contre les femmes. Et chacun est prié de vociférer contre ce pouvoir d'un autre âge et d'y promouvoir « nos valeurs » occidentales, dont l'injonction à celles-là de s'exhiber le moins habillée possible (il paraît que plus une femme est dévêtue, mieux elle représente la « démocratie »). En tout cas, des farfelus – il faudrait surtout dire, des agents sionistes – hissés au rang de « philosophes » en parlent régulièrement en ces termes. Et même si l'on peut avoir un regard critique sur certains aspects de la société iranienne, rares sont ceux qui ont pris le temps de comprendre que ce à quoi nous assistions était une énième tentative des agents de la CIA et du Mossad pour tenter de déstabiliser le pays, et y provoquer un affaiblissement du pouvoir, seul encore en place dans la région qui n'ait pas été attaqué frontalement par l'empire, sachant le risque d'une riposte qui risquerait bien d'être fatale pour la colonie israélienne. En tant que citoyen d'un pays, quand celui-ci est attaqué de l'extérieur, on fait corps, on est solidaire et on ne se joint pas à la curée qui vise manifestement d'autres objectifs que ceux annoncés. Or, le pouvoir iranien a réagi au décès de M. Amini et assuré sa famille qu'une enquête serait menée pour déterminer ce qu'il en était. Et depuis, une autopsie par les médecins a révélé qu'aucune trace de coup n'a été trouvée sur la victime, mais en revanche, il est expliqué que celle-ci était en traitement pour un cancer depuis un an et qu'elle se serait évanouie subitement des suites d'un malaise cardiaque, ce qu'atteste une vidéo-surveillance où l'on voit une policière s'avançant pour la soutenir avant qu'elle ne chute. Les parents de M. Amini ont d'ailleurs vivement dénoncé les manifestations en cours, indiquant que ce ne serait « pas en leurs noms ». Par ailleurs, l'on apprend que la leader des protestations Masih Alinejad n'est autre qu'une fonctionnaire américaine qui travaille à l'US Agency for Global Media. Comme c'est étrange... Ces mouvements chez nous ne sont possibles que par manipulations des médias – et, rappelez-vous toujours à qui ils appartiennent – et inculture politique des citoyens se faisant berner, une fois encore, en croyant servir la « démocratie » mais en réalité, jouant le jeu des complots (osons le mot !) des agents américano-israéliens. Si d'aucuns ont le besoin farouche qui les empêcherait de dormir à crier leur révolte d'un monde injuste, qu'ils se rassemblent autour de la lutte menée par la résistance palestinienne contre l'occupant sioniste. Au moins, ils seront certains de ne pas se tromper de combat ! Autre exemple tout récent : la victoire de l'alliance des partis d'extrême-droite en Italie, emmenée par Giorgia Meloni. Cette dernière a été chaleureusement félicitée par tous les fascistes en place en France, mais aussi dans différents pays, y compris par Yair Netanyahu, fils de l'ancien 1er ministre israélien, qui lui a adressé un tweet : « Congratulations Giorgia Meloni and the conservative camp in Italy ! » Au vu des politiques menées par ce régime d'apartheid, rien de surprenant, ceci illustrant parfaitement cela. En revanche, chez nous, la multiplication des interventions outrées, clamant la surprise et poussant des cris d'orfraies est une fois de plus d'une hypocrisie sans nom. Faut-il être grand clerc pour avoir vu arriver l'extrême-droite au pouvoir dans certains pays européens ? Non, pour tout observateur ayant gardé un minimum le sens des réalités et ne vivant pas dans la narration mensongère de ces merdias qui n'ont de cesse de faire passer l'infaux pour l'info. Et c'est sans doute la leçon à en retenir : quoi qu'il se passe et quelque soit la manière dont les faits sont rapportés, la réalité finit par reprendre ses droits, tôt ou tard. On le voit de plus en plus nettement en ce qui concerne l'imposture autour du C-19. On le verra également dans ce qui se déroule en Ukraine, ainsi qu'en Iran. Et voilà que les élections italiennes nous l'envoient à la figure : par sa soumission aux USA et à l'OTAN, l'Union européenne « garante de la paix » a vécu ! On pourrait ajouter un autre sujet qui déchaîne les passions, à travers le changement climatique où là aussi, il n'est en fait question que d'intérêts de quelques uns au détriment du plus grand nombre. Et constater avec quel manque de raison (de culture ?) les plus naïfs se sont précipités sur des voitures électriques... dont on commence à révéler les conditions infra-humaines de leur production et l'incapacité des infrastructures actuelles pour répondre à la demande lorsqu'il s'agit de recharger le véhicule sur les autoroutes, par exemple. Sans parler de ceux qui devront les recharger aux quelques rares bornes mises en service au pied d'immeubles de plusieurs dizaines de logements. Ni du prix d'un « plein » quand le prix de l'électricité s'envole. Ni du sort des batteries usagées... Et ainsi de suite dans ce qui fait notre quotidien. Dont il convient dès lors de retenir une chose, essentielle s'il en est : il faut toujours écouter attentivement les déclarations officielles reprises en boucle par les journaleux et « experts » en tous genres des «merdias» de service, afin de prendre systématique-ment le chemin inverse de ce qu'ils annoncent. C'est sans doute la meilleure garantie de ne pas se tromper. Rester critique, et intégrer que nos gouvernements et leurs laquais ne travaillent pas à notre bien, mais cherchent par tous les moyens à nous exploiter et se maintenir au pouvoir pour tirer profits de leur position aussi longtemps qu'ils s'aligneront sur l'idéologie sioniste. N'est qu'à voir les carriéristes qui y traînent depuis des décennies. Les « complotistes » ne sont pas ceux qui sont désignés par ces voyous, mais ceux qui de la Trilatérale à Bilderberg se réunissent à Davos pour ajuster leurs plans de domination et de contrôle des populations. « L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation » – Ibn Rochd (philosophe, théologien, juriste et médecin musulman [1126-1198] connu en Occident sous le nom Averroès)