Le cri de détresse d'une famille sinistrée de Oued Koriche Bien des sinistrés du séisme du 21 mai 2003 continuent d'endurer encore les conséquences fâcheuses de cette catastrophe naturelle. C'est le cas de la famille Méchoukane dont le domicile situé à la rue Mohammed Touhami, dans la commune de Oued Koriche, dans la capitale, a subi de graves dommages des suites de ce séisme au point d'être frappé d'une croix rouge du 5e degré selon la classification du service du CTC sur la fiche d'évaluation des dommages, (séisme du 21/5/2003 sous le numéro 003539) par les services techniques. Autrement dit, cette habitation se devait d'être démolie et ses occupants relogés ailleurs dans un logement décent. Ce qui, dix-neuf ans après, n'est pas encore fait, à la grande déception et immense désillusion de cette famille qui s'en remet directement au ministre de l'Habitat, à l'effet d'intervenir au plus vite pour lui éviter les conséquences d'un effondrement plus que probable de l'habitation. Dans une lettre adressée à Mohamed Tarek Laribi, Amine Méchoukane rappelle que sa demeure familiale a été victime de ce séisme et la commission de contrôle technique de construction qui l'a visitée, l'a classifiée en rouge. Ce qui signifiait qu'elle devait être démolie et la famille relogée ailleurs. Ce qui ne s'est pas encore fait du fait que la situation sociale de la famille ne lui permet pas de trouver une solution de rechange. « Nous n'avons jamais cessé depuis, d'interpeller les autorités quant à notre grave et dangereuse situation et nous n'avons pas encore bénéficié de l'attention requise », soutient Amine Michoukane qui précise dans sa missive que l'habitation familiale a également subi des désagréments de l'opération de démolition d'une habitation mitoyenne qui n'est pas encore achevée de nos jours. M. Méchoukane Yacine 4 rue Touhami Mohamed Ouled Koriche (Alger) Mob : 06 62 27 24 80/ 0664 06 30 07