Les pluies se raréfient et les agriculteurs commencent à s'inquiéter. Hier, le thermomètre a grimpé au-dessus de 29 degrés, alors que la température saisonnière est de 18 degrés en moyenne minimale et de 19 degrés en moyenne maximale. Et le manque de pluviosité fait peur aux fellahs, au citoyen Mostaganémois mais aussi aux pouvoirs publics. La culture céréalière reste tributaire des précipitations. La canicule de ces prochains jours pourrait donc poser de gros problèmes aux agriculteurs. Elle pénalise notre vie quotidienne, mais a aussi un impact sur l'état des sols, selon l'avis de plusieurs agriculteurs. En effet, le climat chaud qui se prolonge depuis plus de trois mois sans interruption, préoccupe au premier point les agriculteurs. Ces derniers notent qu'ils appréhendent l'absence de pluies automnales. Déjà les agriculteurs qui s'adonnent à l'élevage de bétail affichent clairement leur l'inquiétude, en l'absence des premières herbes qui devraient pousser à partir du mois de septembre à la faveur des pluies d'automne. De ce fait malencontreux, les pâturages habituels risquent d'être compromis. Les céréaliculteurs, à leur tour, redoutent que leurs récoltes soient compromises, si toutefois la sécheresse demeure. Comme la wilaya de Mostaganem est à vocation agricole en renfermant près de 70.000 hectares de céréales entre blé dur et tendre, orge et avoine. La chaleur qui persiste et l'absence des pluies donnent vraiment des soucis aux agriculteurs.